Maison Franco-japonaise: 日仏会館 Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (Umifre 19, MEAE-CNRS)

Langue:JA / FR


Agenda

janvier 2020

Lunch Seminar on the Japanese Economy

Recent Monetary Policy Challenges in Japan and the World


en anglais sans traduction
vendredi 17 janvier 2020 / 12 h 30 - 14 h
Room 601
SHIRAI Sayuri (Keio University)

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Since the global financial crisis, central banks in Japan, the United States, and the Euro Area have conducted accommodative monetary policy measures to achieve the 2% inflation target. While those measures helped to avoid deep recession and raise stock and real estate prices, their effectiveness has been increasingly questioned due to weak underlying inflation. In response, the United States has been searching an alternative monetary policy framework. In the face of prevalent adverse impacts of monetary easing, moreover, expansionary fiscal policy has become under spotlight recently to stimulate the economy and raise inflation. The seminar will take an overview of unconventional monetary easing measures, alternative monetary policy frameworks discussed, and the modern monetary theory (MMT). The seminar especially focuses on Japan where inflation and wage growth have remained sluggish despite serious labor shortages.

SHIRAI.pngSpeaker : Sayuri SHIRAI (Keio University)

Sayuri SHIRAI is a professor of Keio University and is a visiting scholar at the Asian Development Bank Institute. She holds Ph.D. in economics from Columbia University. She was a Member of the Policy Board of the Bank of Japan in 2011-2016. She taught at Sciences Po in Paris in 2007–2008 and was an economist at the IMF in 1993-1998. She is the author of numerous books and papers on various subjects. Her recent book in English is Mission Incomplete: Reflating Japan’s Economy published in 2018 (free download available). The recent book in Japanese was published in April 2019 entitled The Textbook about Money in the New Cryptocurrency Era. Her information is available at http://www.sayurishirai.jp

Moderator : Jean-Pascal BASSINO (French Research Institute on Japan - MFJ)
Organization : FRIJ-MFJ
Co-organization : CCI France Japon
Support : French Embassy in Japan

* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

Séminaire doctoral


en français sans traduction
mardi 21 janvier 2020 / 18 h - 20 h
Salle 601
Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise
UMIFRE 19, MEAE-CNRS
Séminaire doctoral


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La prochaine séance du séminaire doctoral aura lieu le mardi 21 janvier 2020 de 18 h à 20 h en salle 601 de la Maison franco-japonaise.

Nous aurons le plaisir d'écouter les interventions de :

Louise Claire WAGNER, doctorante en études urbaines à l’université Paris Nanterre et affiliée à l’Institute of Global Concern de l’université Sophia. Bénéficiaire du Japan Foundation Fellowship Programme 2019/2020 et fondatrice/rédactrice du blog {Written} Towards Tōkyō 2020: a weekly report on a city preparing for the Olympic and Paralympic Games (https://www.louiseclairewagner.com/blog).

« Vers Tōkyō 2020 : la capitale japonaise face aux Jeux olympiques et paralympiques »

Dans un peu plus de sept mois, Tōkyō accueillera les Jeux olympiques et paralympiques d’été. Fondés par Pierre de Coubertin en 1894 à Paris, les Jeux de l’ère moderne ont fortement marqué le passé de la capitale nippone : en 1940, ils devaient s’y dérouler, mais en raison de la seconde guerre mondiale, le Japon se voit contraint de les annuler. C’est finalement en 1964 que Tōkyō est la première ville hôte de l’Asie. La population japonaise, soucieuse de démontrer au reste du monde le rétablissement du pays après la guerre et sa modernisation, accorde une importance majeure à l’événement. Les Jeux de Tōkyō 1964, souvent qualifies comme « renaissance » du Japon, ont un impact notable sur l’aménagement de la ville et sur la population du pays.
   Le Japon du XXIe siècle n’est plus celui de 1964 ; Tōkyō ville hôte en est naturellement l’écho. Cependant, la capitale d’aujourd’hui est un rappel permanent des Jeux de 1964, et avec la division en Zone Héritage et Zone de la Baie de Tōkyō, elle met en avant autant la richesse de son passé olympique que son ambition d’avancer la ville vers le front de mer.
   Les Jeux olympiques et paralympiques servent dans le contexte de la mondialisation souvent à redéfinir la place des villes hôtes dans la compétition interurbaine. Ainsi, la volonté de retravailler l’image après le séisme de 2011 et la catastrophe nucléaire de Fukushima et le souhait d’encourager la population japonaise, vieillissante, à s’ouvrir vers l’Occident ont été mis en avant dans le cadre de la candidature. En effet, bien que Tōkyō soit une des villes les plus équipées et sécurisées au monde, elle n’en est pas moins consciente de la montée en puissance des autres villes globales et des BRICS : elle est dès lors attentive à préserver sa place sur le marché international. Les Jeux olympiques et paralympiques peuvent provoquer pour les villes hôtes des transformations significatives urbaines et sociales et offrent, en imposant un cadre temporel défini, une occasion d’accélérer une variété de projets urbains (préexistants).
   J’ai souhaité dédier la première partie de ma thèse en cours à la capitale japonaise. Afin de discerner les particularités contextuelles des enjeux récurrents auxquels font face les villes olympiques, je procèderai ensuite à une étude comparative des deux prochains hôtes, Tōkyō (2020) et Paris (2024). En m’appuyant sur quelques exemples précis, l’intérêt de cette présentation est de tirer un bilan provisoire des projets qui sont réalisés à Tōkyō dans l’approche des Jeux olympiques et paralympiques de 2020.


Et de :

Adeline WINTZER, doctorante en sciences politiques à l'université Hitotsubashi et à Sciences Po Paris.

« Acteurs politiques et action publique des retraites au Japon depuis les années 1980 »

Le Japon fait face à un vieillissement important de sa population, ce qui augmente le nombre de bénéficiaires potentiels de pensions de retraite. La retraite est une forme de salaire et un enjeu de lutte entre des acteurs ayant des intérêts divergents (les travailleurs, les actionnaires, les syndicats, les dirigeants du champ économique, etc.). Les processus de réformes des retraites matérialisent cette volonté de divers acteurs de redéfinir les conditions de distribution des ressources financières destinées aux personnes âgées. En même temps, le processus politique de la réforme comporte des risques pour les acteurs politiques, et il peut susciter l’opposition des citoyens et des électeurs. Le système de retraite japonais comporte plusieurs niveaux, auxquels les travailleurs ont accès de différentes manières en fonction de leur statut. Plusieurs réformes du système de retraite ont été mises en œuvre depuis les années 1980. Comment les contraintes et les intérêts des acteurs politiques ont influencé les processus de réformes des retraites au Japon ?
   Par exemple, le gouvernement japonais a essayé d'élever l'âge de la retraite de 60 à 65 ans en 1979 et en 1989 sans y parvenir, du fait de l'opposition des syndicats et des partis d'opposition. Toutefois, en 1994, le Parti socialiste du Japon, qui est membre d’une coalition d’opposition, accepte d'augmenter l'âge de départ à la retraite. Le PSJ réalise ainsi une concession vis-à-vis de ses partenaires de coalition. Cette concession a joué un rôle dans la faible contestation de la mesure d’augmentation de l’âge de départ à la retraite par les syndicats. L’adoption du projet a ainsi été facilitée. Autre exemple, le député d'opposition Akira Nagatsuma, ancien journaliste d'investigation, a contribué à mettre en lumière les scandales associés au système de retraite, notamment les problèmes de perte d’informations sur les cotisations versées par certains assurés. Cet homme politique a ainsi pu gagner en popularité. Enfin, on peut penser que l'introduction d'un mécanisme d'ajustement macroéconomique des retraites en 2004 a contribué à un phénomène de dépolitisation de la question de la baisse des retraites. Désormais, en fonction des conditions macroéconomiques, il est possible de faire baisser les retraites dans une certaine mesure sans que l’intervention des acteurs politiques ne soit directement nécessaire. Ceci diminue les risques politiques liés à la conduite de réformes. En nous basant sur l'analyse d'un certain nombre d'exemples comparables issus des processus de réformes des retraites au Japon depuis les années 1980, nous montrerons l'influence des contraintes et des intérêts des acteurs politiques sur la construction de l'action publique des retraites au Japon.


Par ailleurs, nous vous annonçons qu’à la fin du prochain séminaire doctoral, afin de commencer la nouvelle année sur une note conviviale, sera tenu un petit pot.

En espérant vous retrouver nombreux au séminaire, nous vous souhaitons un joyeux Noël et de bonnes fêtes de fin d’année.

* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

Pour une histoire mondiale des nations : réflexions autour du cas français

[ Conférence et débat ]

en français avec traduction simultanée
vendredi 24 janvier 2020 / 18 h 30 - 20 h 30
Auditorium
Nicolas DELALANDE (Science Po Paris)

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L'essor de l'histoire globale et transnationale invite à changer l'échelle d'analyse des phénomènes économiques, sociaux, culturels et politiques. Il s'accompagne souvent d'une critique à l'égard du prisme national longtemps privilégié par l'historiographie, dans le sillage de la formation des États-nations aux XIXe et XXe siècles. Pour des raisons politiques, les récits historiques auraient passé sous silence les logiques qui échappent à l'État-nation, traversent ses frontières ou subvertissent son pouvoir. Mais peut-on, pour autant, faire l'impasse sur l'histoire de l'État-nation ? Parue en 2017, l'Histoire mondiale de la France a réuni un collectif de 120 historiens, sous la direction de Patrick Boucheron, pour proposer une histoire transnationale de la France, de son territoire et de ses populations, dans la très longue durée, en croisant les échelles locales, nationales et impériales. Ce livre s'inscrit dans une vague plus large qui, des États-Unis au Japon ou à l'Allemagne, réfléchit à la manière de renouveler l'histoire du fait national à la lumière des acquis de l'histoire globale et connectée.

Delalande © Hermance Triay 2.jpg© Hermance Triay

Nicolas Delalande est professeur au Centre d'histoire de Sciences Po. Ses recherches portent sur l'histoire du capitalisme, des inégalités et de la solidarité en Europe aux XIXe et XXe siècles. Il a publié La Lutte et l'Entraide. L'âge des solidarités ouvrières (Paris, Seuil, 2019), une enquête consacrée aux origines de l'internationalisme ouvrier, dans une perspective d'histoire sociale, politique et transnationale. Précédemment, il avait travaillé sur l'histoire du consentement et des résistances à l'impôt (Les Batailles de l'impôt. Consentement et résistances de 1789 à nos jours, Paris, Seuil, 2011 et nouv. éd. 2014) et sur l'histoire politique des dettes publiques. Il a été l'un des coordinateurs, avec Florian Mazel, Yann Potin et Pierre Singaravélou, de l'Histoire mondiale de la France, publiée au Seuil sous la direction de Patrick Boucheron (Seuil, 2017 ; édition Points Seuil et édition illustrée, 2019). Il est aussi rédacteur en chef à La Vie des Idées.

※ ATTENTION Changement de lieu ! Salle 601 → Auditorium

Conférencier : Nicolas DELALANDE (Science Po Paris)
Modérateur : Bernard THOMANN (IFRJ-MFJ)
Participants : HIRANO Chikako (univ. Musahi), KISHIMOTO Mio (prof. émérite de l'univ. Ochanomizu), MIURA Nobutaka (prof. émérite de l'univ. Chûô), NARITA Ryûichi (Japan Women's University), TAKAZAWA Norie (univ. Hôsei)

Organisation : IFRJ-MFJ, Co-organisation : Fondation MFJ

* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

Atelier de lecture à la Bibliothèque de la Maison franco-japonaise
9. Autour de la bande dessinée francophone


mercredi 29 janvier 2020
Bibliothèque de la Maison franco-japonaise

La Bibliothèque de la Maison franco-japonaise lance une série d’ateliers de lecture, dont les premiers se concentreront sur les bandes dessinées francophones et sur leurs traductions. Le but est de promouvoir auprès du public japonais des œuvres et des bédéistes qui ne sont pas encore traduits ni publiés au Japon.
Les personnes francophones sont chaleureusement invitées à participer aux échanges sur les problèmes de traduction et d’adaptation du japonais vers le français, dans une optique d’échange culturel et d’entraide.

Le nombre de bandes dessinées francophones traduites vers le japonais a fortement augmenté au cours de ces dix dernières années, mais beaucoup restent encore à traduire. Et parmi celles-ci, nombre d’œuvres merveilleuses qui mériteraient d’être découvertes au Japon, sans compter les nouvelles œuvres originales publiées chaque année.
Nous vous proposons de lire ensemble ces bandes dessinées anciennes et contemporaines, en français !

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M. Masato Hara, traducteur de BD, animera cet atelier de lecture, et il est nécessaire de lire le français dans une certaine mesure pour y participer. Les lecteurs ayant peu de pratique et les étudiants sont bien sûr les bienvenus, ainsi que les francophones qui s’intéressent à la bande dessinée, et souhaitent réfléchir à une traduction en japonais – exercice peu courant ! Pour ce faire, la bibliothèque préparera des documents sur le contexte de l’œuvre.

L'Enfant et la rivière est à l'origine un roman d'Henri Bosco. Il a été traduit plusieurs fois :『少年と川・島の狐 : パスカレ少年の物語』(L'Enfant et la rivière, Le Renard dans l'île : l'histoire du jeune Pascalet), traduit par Amazawa Taijirô (Fukuinkan, Doyô Bunko, 1985) ;『少年と川(ガリマール・コレクション)』(L’Enfant et la rivière, illustré par Georges Lemoine, collection Gallimard), traduit par Amazawa Taijirô (Britannica Japan, 1980), publié en grand format. Il serait intéressant de comparer cette dernière version illustrée avec la version BD que nous lirons au cours de l’atelier.

L'Enfant et la rivière, en bande dessinée, a été publié en 2018 chez les éditions Sarbacane et est l’œuvre de Xavier Coste, jeune auteur de bandes dessinées et illustrateur né en 1989 en Normandie. L’album illustre magnifiquement le monde coloré et envoûtant de la Provence décrite par Henri Bosco.

« Ce qui attire plus que tout Pascalet, dans ce pays de Provence où il vit, c’est la rivière.
Jamais encore il ne l’a vue. Il rêve de suivre Bargabot, le braconnier, à la pêche et de découvrir le mystère de la rivière "interdite".
Un jour, les parents de Pascalet s’absentent et tante Martine est bien trop occupée pour faire attention à lui…
Pascalet va alors découvrir la fascinante rivière, et aussi Gatzo, un jeune garçon extraordinaire qu’il délivre des bohémiens, et avec lequel il va combler sa soif d’aventures. »
https://editions-sarbacane.com/bd/l-enfant-et-la-riviere

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Date :
① mercredi 29 janvier 2020 de 15 h à 16 h 30
② mercredi 29 janvier 2020 de 18 h 30 à 20 h
Lieu : Bibliothèque de la Maison franco-japonaise
Gratuit et ouvert à tous

Participation sur inscription, nombre de places limité à 15.
Merci de vous inscrire par mail en précisant l'heure de participation souhaitée, votre nom, numéro de téléphone et adresse mail, ainsi que votre affiliation (si vous en avez).
Les textes utilisés pendant les ateliers seront préparés par la bibliothèque. Les détails seront communiqués lors de l’inscription. La bibliothèque a obtenu l'autorisation de l'éditeur d'utiliser des reproductions de l’ouvrage pour cette séance.

Inscription et renseignements : Bibliothèque de la Maison franco-japonaise
Tel : 03-5421-7643 Fax : 03-5421-7653
Mail : biblio@mfj.gr.jp
Ouverture : du mardi au samedi, de 13 h à 18 h

Nous espérons pouvoir vous proposer un rendez-vous une fois par mois.

* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

Les rendez-vous du japonisme à la MFJ

Le japonisme vu du Japon : rencontre avec des spécialistes japonais(es) et français(es) du japonisme

[ Table ronde ]

en français
vendredi 31 janvier 2020 / 18 h - 20 h
Salle 601

Brigitte KOYAMA- RICHARD (univ. Musashi, sous réserve), OKI Yukiko (société franco-japonaise d'art et d'archéologie, société d'étude du japonisme), Christian POLAK (EHESS), SAWATARI Kiyoko (Musée mémorial de Joro OSARAGI, de Yokohama)

20200131Japonisme-0.pngClaude Monet, La Japonaise, Madame Monet en costume japonais,
huile sur toile, 231,8 x 142,3 cm, 1875, musée des Beaux-Arts de Boston.



*Les inscriptions sont closes.



 

Le japonisme, que l'on peut définir au sens large comme l'influence de l'art japonais sur l'art occidental, suscite depuis longtemps un vif intérêt au Japon. Les expositions et les conférences sur ce thème attirent un public qui ne se lasse pas de découvrir ses multiples facettes. C'est pourquoi nous avons voulu donner la parole à quatre personnalités, japonaises ou françaises établies au Japon, qui ont grandement contribué à l'étude de ce domaine afin qu'elles nous présentent leur itinéraire, leurs coups de coeur en matière de japonisme, ainsi que leur interprétation de ce phénomène artistique et culturel. Avec leur aide, nous tenterons par ailleurs de comprendre s'il existe une vision particulière du japonisme au Japon.

Programme de la soirée

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18 h - 18 h 05 : accueil par Bernard THOMANN, Directeur de l'Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (UMIFRE 19, MEAE-CNRS) et directeur de publication de la revue Ebisu. Études japonaises. Professeur des Universités à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco).

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18 h 05 - 18 h 25. Conférencière : SAWATARI Kiyoko, Chercheuse principale au Musée mémorial de Jiro Osaragi (大佛次郎記念館), ancienne Conservatrice du Musée d'Art de Yokohama (横浜美術館), spécialiste des artistes japonistes occidentaux auteurs d'estampes, membre du conseil d'administration de la Société d'étude du japonisme de Tokyo (ジャポニスム学会 - Society for the Study of Japonisme). Organisatrice de nombreuses expositions, elle est notamment co-auteure, avec Christian POLAK, de L'univers de Paul Jacoulet : un artiste voyageur en Micronésie, Paris, Musée du quai Branly- Somogy, 2013. Parmi ses autres publications, sa monographie de HASEGAWA Kiyoshi (1891- 1980), Hasegawa Kiyoshi no sekai (Le monde de Hasegawa Kiyoshi), Yokohama, Yūrindō, 1997-1998 (3 vol.), est devenue un ouvrage de référence sur cet artiste né à Yokohama mais qui a fait l'essentiel de sa carrière en France.

Discutante/Modératrice : Viviane LE BERRE (Agrégée de Langue et Littérature anglaises, doctorante en histoire de l'art, université de Lille III-IRHiS).

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18 h 20 - 18 h 35. Conférencière (sous réserve) : Brigitte KOYAMA-RICHARD, Professeure à l'université Musashi de Tokyo (武蔵大学教授) où elle enseigne la littérature comparée et l'histoire de l'art, elle est l'auteure de nombreux ouvrages, parmi lesquels Japon rêvé. Edmond de Goncourt et Hayashi Tadamasa, Hermann, 2001 (23e Prix de la Société d'étude du japonisme en 2002) et, plus récemment, Le Japon à Paris : Japonais et japonisants de l'ère Meiji aux années 1930, Nouvelles éditions Scala, 2018. Ses centres d'intérêt l'ont amenée à publier sur différents sujets, allant de Tolstoï et le Japon, La découverte de Tolstoï au Japon à l'ère Meiji, Paris, Publications Orientalistes de France, 1990, aux Yôkai, Fantastique art japonais, Paris, Nouvelles éditions Scala, 2017, en passant par la direction du monumental ouvrage Le Japon dans la littérature française (5 vol.), Tokyo, Éditions Synapse.

Discutant/Modérateur : Matthieu SÉGUÉLA (Docteur en Histoire, chercheur associé à l'Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise [UMIFRE 19, MEAE-CNRS]).

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18 h 25 - 18 h 45. Conférencière : OKI Yukiko, historienne de l'art, spécialiste de l'art de la fin du XIXe siècle et des collections japonaises dans les musées européens, mais aussi du japonisme. Elle est membre, entre autres, de la Société franco-japonaise d'art et d'archéologie (日仏美術学会) et de la Société d'étude du japonisme (ジャ ポニスム学会 - Society for the Study of Japonisme), dont elle a été administratrice de 2003 à 2007 et de 2014 à 2017. Elle a publié, avec Geneviève LACAMBRE et NANJIO Ikuko, Gustave Moreau : un peintre tissant des rêves, Coll. Re-découverte du savoir, Tokyo, Sogensha (en japonais) ainsi que Gustave Moreau, fantaisie des pays étrangers dans le Paris de la fin du XIXe siècle, Tokyo, Tokyobijutsu, 2019 (en japonais). Elle a traduit en japonais Utamaro et Hokousaï d'Edmond de Goncourt (2005 et 2019). Son étude sur Gustave Moreau et l'Art bouddhiste lui a valu le 22e Prix de la Société d'étude du japonisme (2001).

Discutant/Modérateur : Gilles MASTALSKI (Docteur en Relations internationales, Société d'étude du japonisme (ジャポニスム学会 - Society for the Study of Japonisme) et OAG).

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18 h 45 - 19 h 05. Conférencier : Christian POLAK, historien des relations entre la France et le Japon, chercheur-associé au centre de recherche sur le Japon de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), mécène et organisateur d'expositions françaises au Japon, et japonaises en France, il est aussi membre de la Société d'étude du japonisme (ジャポニスム学会 - Society for the Study of Japonisme). Parmi ses nombreuses publications, on peut citer deux livres qui ont fait date : Soie et Lumières, Hachette-Fujingaho, 2002 et Sabre et Pinceau, Chambre de commerce et de l'industrie du Japon, 2005. Il convient de mentionner également ses articles sur les relations extérieures (1973-1995), publiés dans le Dictionnaire Historique du Japon, 21 numéros, Maison Franco-Japonaise-Librairie Kinokuniya, 1963-2000. Dernièrement, il a dirigé, avec Hugh Cortazzi, un ouvrage très remarqué sur Georges Bigot (1860-1927) : Georges Bigot and Japan, 1882-1899: Satirist, Illustrator and Artist Extraordinaire, Folkestone, Renaissance Books, 2018.

Discutant/Modérateur : Matthieu SÉGUÉLA (Docteur en Histoire, chercheur associé à l'Institut français de recherche sur le Japon UMIFRE 19-CNRS-MEAE).

19 h 05 - 19 h 45 : questions et discussion avec les intervenants.

19 h 45 - 20 h 00 : clôture et toast en l'honneur des conférenciers.

Organisation : SEJT, IFJT-Japon, LFI Tokyo, Sciencescope.


En français, avec traduction possible en japonais, ponctuellement, par les conférenciers eux-mêmes.

* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

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