Maison Franco-japonaise: 日仏会館 Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (Umifre 19, MEAE-CNRS)

Langue:JA / FR


Agenda

juillet 2018

Lunch Seminar on Japanese Economy and Society

The 6th Industry: Renegotiating the Political Economy of “Regional Japan”


en anglais sans traduction
jeudi 05 juillet 2018 / 12:30 - 14:00
Room 601
Hanno JENTZSCH (German Institute for Japanese Studies)

This seminar will analyse the so-called “6th industry” – i.e. business models that link agricultural production with processing and marketing or tourism – as a focal point of gradual institutional change in Japan’s post-war political economy. The 6th industry is currently attracting public and political attention as a means of reviving the greying farm sector and Japan’s rural peripheries in general. However, similar concepts existed long before this policy trend gained momentum. Throughout the post-war period, farmers and the cooperative organization JA were involved in linking the production, processing and marketing of agricultural products. Promotion of the 6th industry unfolds in the context of macro-institutional shifts that have been altering the political economy of “regional Japan” (Kelly 1990). Among these, the reorganization of central-local fiscal relations since the mid-2000s has forced many villages and towns to merge and has shifted responsibility for rural revitalization onto local actors. Furthermore, deregulation and corporatization have gradually altered the once non-corporate agricultural support and protection regime. As a result, the 6th industry now often takes the form of contract farming between (incorporated) family farms and retail corporations. Corporations have also gained direct access to farmland, challenging the position of “traditional” household farms and the organization JA.
Using interviews and participatory observation, this seminar analyzes current 6th industry projects as contested arenas in which established actors struggle over the direction of institutional change in the farm sector, and in “regional Japan” as a whole.

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Profile:
Hanno Jentzsch is a senior research fellow at the German Institute for Japanese Studies in Tokyo. He received his PhD in 2016 from the University of Duisburg-Essen, where he was a member of the DFG Research Training Group “Risk and East Asia”. His dissertation analyzed the process of institutional change in the Japanese agricultural support and protection regime. His research interests include processes of institutional change in advanced political economies, varieties of capitalism, welfare regimes, and urban-rural relations.

Moderator: Sophie BUHNIK (UMIFRE 19 - MFJ)
Organization: UMIFRE 19 - MFJ
Co-organization: CCI France Japon

* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

Séminaire de recherche, Cycle "Crises, ruptures et nouvelles dynamiques dans le Japon d'après les catastrophes du 11 mars"

Fukushima, du refuge entravé au retour contraint. Sept années de politique d'acceptation d'un désastre nucléaire.


avec traduction
samedi 07 juillet 2018 / 14h - 16h30
salle 601
Cécile ASANUMA-BRICE (UMIFRE 19 - MFJ)
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7 juillet 2018 /  2018年7月   / July 7th        14:00-16:30      
Salle 601 Maison Franco-Japonaise > 601号室 日仏会館 (Ebisu)
Langues : français et japonais  /  使用言語:フランス語・日本語

Sept années se sont écoulées depuis l'explosion de la centrale dai ichi à Fukushima. Alors que les soutiens au refuge des personnes victimes de l'accident nucléaire ont pris fin en avril, que les cités de logements provisoires sont fermées une à une, que les postes de mesure de l'environnement sont enlevés et que les dernières traces visibles de l'accident sont effacées, qu'en est-il de la réalité sociale sur place ? La réouverture des villages de l'ancienne zone d'évacuation interroge également. Pourquoi un tel choix d’abandon de la zone de restriction à l’habitat alors que la centrale de Fukushima est toujours considérée par les autorités internationales comme étant en état d’urgence, ce qui a, entre autres conséquences, d’engendrer le relèvement des taux « raisonnablement acceptables » pour la population civile ? Comment les habitants perçoivent – ils le retour désormais rendu possible, dans des zones néanmoins instables ? Qui rentre ? Quels sont les problèmes engendrés ?  Comment les collectivités locales gèrent – elles le retour ? Quelle est la perception des différents acteurs investis dans cette nouvelle situation ? Quels sont les enjeux liés à l’abandon du principe de précaution qui justifiait l’instauration d’une zone d’évacuation ?

Cécile Asanuma-Brice est chercheuse en sociologie Urbaine, associée à l'UMIFRE 19 de la MFJ. Après un DESS en urbanisme mené à l’université de Nanterre, elle obtient le titre de docteur de l’EHESS (école des hautes études en Sciences Sociales). Résidente permanente au Japon depuis 20 années, bilingue franco-japonais, ses recherches sont axées sur la nature de la production urbaine dans la société de sur-consommation japonaise. En 2000, Cécile Asanuma-Brice intègre l’école d’ingénierie de l’université de Chiba au Japon, ses recherches sont alors financées par le Ministère de la recherche Japonais (MEXT). En 2011, elle est confrontée directement à la catastrophe de Fukushima et décide de centrer ses recherches sur la protection de la population face au désastre nucléaire, notamment en analysant les politiques de logement mises en oeuvre. En 2013 elle contribue à établir le Laboratoire International Associé sur la protection humaine (CNRS) dont elle devient chercheuse, jusqu’en 2017 (fin du LIA). A la direction de plusieurs programmes de recherche sur le sujet, elle organise et/ou participe à 50 conférences internationales, publie une quarantaine d’articles et chapitres d’ouvrage, participe à la réalisation d’un documentaire scientifique sur les thématiques diverses liées au désastre nucléaire de Fukushima. 
 

Organisation : UMIFRE 19 ­- MFJ

* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

Table ronde

Débat franco-japonais : « Quelle ville de demain pour les personnes âgées ? »


avec traduction simultanée
mercredi 11 juillet 2018 / 18h – 20h30
Auditorium
Pierre-Marie CHAPON (pdt. du CRITADA), SONODA Mariko (univ. Meiji)
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Cliquer sur l'image pour plus d'information.

Le Japon est l’un des pays les plus urbanisés au monde et le pays du monde où la moyenne d’âge est la plus élevée. La France, bien qu’ayant une démographie plus dynamique que celle du Japon, doit aussi faire face aux problèmes soulevés par l’isolement des personnes âgées dans les grandes villes. À travers des exemples concrets, ce débat permettra de réfléchir à la manière d’adapter les villes et les modes de vie au vieillissement de la population.

Cette table-ronde évoquera en particulier la problématique du dernier lieu de résidence des personnes âgées en perte d’autonomie, dans les zones urbaines et périurbaines. Nous tenons ainsi à évoquer un dilemme important qui se pose entre autres aux collectivités locales et à l'entourage des seniors : faut-il leur conseiller de déménager de manière préventive vers des établissements spécialisés, ou les laisser demeurer chez elles conformément à leur souhait, avec les contraintes que cela engendre (mobilité réduite, difficultés d’accès aux transports, accompagnement personnalisé à domicile, etc.) ? M. Chapon et Mme Sonoda traiteront ce sujet à travers une approche territoriale, en France et au Japon.

Profils :


M. Pierre-Marie CHAPON, docteur en géographie aménagement et sociologue, chercheur associé à l’UMR Environnement, ville, société de l’Université Lyon-3 Jean Moulin, président du Centre Recherche Territoires Amis des Aînés (CRITADA). Il a été référent pour la France auprès de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dans le cadre du programme « Villes amies des ainés » jusqu’en mars 2016.


sonoda.gifMme SONODA Mariko, professeure à l’université Meiji, département d’architecture. Ses recherches portent sur l’urbanisation et les stratégies de l’habitat. Elle a été vice-directrice de la Commission de la Ville de Tokyo pour le bien-être et un système de soins inclusif, et conseillère auprès de Japan Trans-Housing Institut. Elle est notamment l’auteure de l’ouvrage Habitat pour les personnes âgées-au Japon, aux États-Unis et en Europe.

Modératrice :
Sophie BUHNIK, géographe et urbaniste, chercheuse de l'Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise, UMIFRE 19 MEAE-CNRS, co-rédactrice en chef de la revue Ebisu – Études japonaises.


Organisation : Ambassade de France au Japon/IFJ, UMIFRE 19 - MFJ
en français et en japonais avec traduction simultanée  

* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

Cycle de conférences « Études japonaises, nouvelles approches »

La revue Provoke (1968-1969) et la contre-photographie : autour de Taki Kōji


avec traduction simultanée
vendredi 20 juillet 2018 / 18h30 - 20h30
Auditorium
Michael LUCKEN (Inalco),
Discutant : IMAFUKU Ryûta (univ. des langues étrangères de Tokyo)
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 La revue de photographie Provoke connaît en Occident un spectaculaire regain d'attention. Les œuvres de Nakahira Takuma et Moriyama Daidō en particulier y font l’objet d’un intérêt de plus en plus large. Il est cependant paradoxal qu’un mouvement qui se donnait comme objectif la disparition de l’auteur et du sujet photographique soit valorisé à travers des figures individuelles. La trajectoire de Taki Kōji (1928-2011), qui après avoir joué un rôle central au sein de Provoke cessa la photographie pour se concentrer sur la critique, permet de jeter un regard nouveau et décapant sur l’aventure de cette revue.

Modérateur :
Mathieu CAPEL (UMIFRE 19 - MFJ)
Organisation : UMIFRE 19 - MFJ
en français et en japonais avec traduction simultanée  

* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

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