Maison Franco-japonaise: 日仏会館 Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (Umifre 19, MEAE-CNRS)

Langue:JA / FR


Agenda

juillet 2016

La reconnaissance des marges, au cœur des dynamiques sociales en France et au Japon
Rendre visible: les processus institutionnels de la reconnaissance

[ Colloque franco-japonais ]

avec traduction simultanée
vendredi 01 juillet 2016 / 10h – 18h
Auditorium
Véronique CHAMPEIL-DESPLATS (univ. Paris Ouest Nanterre), GOTO Haruhiko (univ. Waseda), ISHIZAKI Manabu (univ. Ryukoku), Hervé LE BRAS (EHESS), MIURA Nobutaka (pr. émérite univ. Chûô), Michel WIEVIORKA (EHESS), etc.
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Ce colloque aborde à la question des marges, en France et au Japon. Par « marges », nous entendons toute population reléguée en périphérie, ignorée des discours, non prise – ou mal prise – en compte dans la définition des normes les plus partagées.
L’idée conductrice est la suivante : loin d’être un problème, un risque pour les principes établis, les marges dynamisent nos sociétés, dont elles constituent l’une des forces d’évolution. Elles sont au cœur des dynamiques sociales.
Pour que les marges puissent jouer leur rôle fertilisateur toutefois, nos sociétés doivent se doter de certains mécanismes (comptables, législatifs, institutionnels, intellectuels) qui les rendent visibles. L’enjeu est celui de leur reconnaissance. La France et le Japon ont mené sur ce point des expériences parallèles, selon une histoire et une idéologie de la nation longtemps différentes. L’analyse comparée devrait permettre de faire apparaître les réussites et les lacunes de nos sociétés, et susciter un débat salutaire sur les innovations à envisager.
Cette première journée du colloque s’arrêtera donc sur les processus institutionnels de reconnaissance des marges : ceux-ci sont nourris par des outils démographiques et géographiques qu’il s’agira de décrire en en précisant les limites et les dangers (panel 1). Ils trouvent leur réalisation dans les avancées du droit, selon des procédés parfois imprévus que nous chercherons à analyser (panel 2). 
Pour traiter de ces questions nous avons voulu rassembler des spécialistes de la France et du Japon issus de plusieurs disciplines : démographie, géographie, aménagement urbain, droit, sociologie, ethnologie. La présentation de cas précis s’accompagnera de temps de discussion qui devraient permettre de faire émerger les processus qui font que les marges sont de véritables accélérateurs d’innovation sociale. 
À l'occasion du colloque sera par ailleurs projeté, jeudi 30 juin, un documentaire traitant de la lutte féministe au Japon au travers du portrait de quelques femmes.

10h15 Mot d’introduction 
Jean-Michel Butel (ethnologue, Maison franco-japonaise)

10h30 Conférence inaugurale : Ce que sont les marges aux sciences sociales
Michel Wieviorka (sociologie, EHESS)
Discutant : Miura Nobutaka (histoire de la pensée, Maison franco-japonaise)
Modérateur : Jean-Michel Butel

12h Pause

RENDRE VISIBLE : LES PROCESSUS INSTITUTIONNELS DE LA RECONNAISSANCE

13h30 Panel 1. Identifier les espaces périphériques : outils, catégories et enjeux 
Modérateur : Pauline Cherrier (sciences politiques, IrAsia, univ. Aix-Marseille)

Marges et périphéries : solidarité, sociabilité, abandon
Hervé Le Bras (démographie, EHESS)

Des marges de l’archipel aux marges de la mégapole : le dynamisme des espaces périphériques
Rémi Scoccimarro (géographie, CEJ, univ. de Toulouse Jean Jaurès)

Identification des marges et planification
Goto Haruhiko (aménagement du territoire, univ. Waseda),

15h30 Pause

15h45 Panel 2. Reconnaître : les procédés du droit 
Modérateur : Yamamoto Hajime (droit, univ. Keiô)
La justice et les « marges » : quête de reconnaissance, lieu de normalisation 
Isabelle Konuma (sociologie du droit, Inalco)

Nommer, mesurer, intégrer les « marges » en droit français : entre État de droit social et universalité
Véronique Champeil-Desplats (droit, univ. Paris Ouest Nanterre)

Les marges sociales et l’ordre du droit. À propos des mesures discriminant les malades de la lèpre au Japon
Ishizaki Manabu (droit, univ. Ryukoku)

17h45 Fin de la première journée


Intervenants : Véronique CHAMPEIL-DESPLATS (univ. Paris Ouest Nanterre), GOTO Haruhiko (univ. Waseda), ISHIZAKI Manabu (univ. Ryukoku), Isabelle KONUMA (CEJ INALCO), Hervé LE BRAS (EHESS), MIURA Nobutaka (MFJ), Rémi SCOCCIMARO (CEJ univ. Toulouse Jean Jaurès), Michel WIEVIORKA (EHESS)

Modérateurs : Jean-Michel BUTEL (UMIFRE 19 - MFJ), Pauline CHERRIER (Aix-Marseille univ.), YAMAMOTO Hajime (univ. Keio)

Org. : Fondation MFJ, Bureau français de la MFJ, Équipe « Populations japonaises » (INALCO)

Soutien: Institut français, INALCO, Centre d'Études Japonaises de l'INALCO, Centre d'Études Japonaises antenne de Toulouse,  Seki Memorial Foundation for Science, IrAsia, JSPS KAKENHI Grant Number 15H03304






* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

La reconnaissance des marges, au cœur des dynamiques sociales en France et au Japon
Se rendre visible: le travail des marges sur les normes

[ Colloque franco-japonais ]

avec traduction simultanée
samedi 02 juillet 2016 / 10h – 17h
Auditorium
INABA Nanako (univ. Sophia), Michel KOKOREFF (univ. Paris 8 Vincennes Saint Denis), Virginie MILLIOT(univ. Paris Ouest Nanterre), TAGUCHI Tarô (univ. de Tokushima), etc.
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Ce colloque aborde à la question des marges, en France et au Japon. Par « marges », nous entendons toute population reléguée en périphérie, ignorée des discours, non prise – ou mal prise – en compte dans la définition des normes les plus partagées.
L’idée conductrice est la suivante : loin d’être un problème, un risque pour les principes établis, les marges dynamisent nos sociétés, dont elles constituent l’une des forces d’évolution. Elles sont au cœur des dynamiques sociales.
Pour que les marges puissent jouer leur rôle fertilisateur toutefois, nos sociétés doivent se doter de certains mécanismes (comptables, législatifs, institutionnels, intellectuels) qui les rendent visibles. L’enjeu est celui de leur reconnaissance. La France et le Japon ont mené sur ce point des expériences parallèles, selon une histoire et une idéologie de la nation longtemps différentes. L’analyse comparée devrait permettre de faire apparaître les réussites et les lacunes de nos sociétés, et susciter un débat salutaire sur les innovations à envisager.
Cette seconde journée se penchera sur l’action des marges elles-mêmes, dans leur lutte pour la reconnaissance. Leur travail se confronte en premier lieu aux institutions chargées de les gérer, avec lesquelles elles entament souvent un long processus parsemé d’incompréhensions, de dérives et de concessions (panel 3). La reconnaissance passe finalement par une mise en scène de soi qui renégocie une identité préalablement assignée, mais n’est cependant pas sans poser problème (panel 4).
Pour traiter de ces questions nous avons voulu rassembler des spécialistes de la France et du Japon issus de plusieurs disciplines : démographie, géographie, aménagement urbain, droit, sociologie, ethnologie. La présentation de cas précis s’accompagnera de temps de discussion qui devraient permettre de faire émerger les processus qui font que les marges sont de véritables accélérateurs d’innovation sociale. 
La table ronde finale réunira tous les participants pour une discussion sur ce thème avec la salle.
À l'occasion du colloque sera par ailleurs projeté, jeudi 30 juin, un documentaire traitant de la lutte féministe au Japon au travers du portrait de quelques femmes.

SE RENDRE VISIBLE : LE TRAVAIL DES MARGES SUR LES NORMES

10h Panel 3. Se confronter : les marges face aux institutions
Modérateur : Rémi Scoccimarro (géographie, univ. de Toulouse Jean Jaurès)

La production de marges invisibles : la pauvreté confrontée aux dérives administratives au Japon
Mélanie Hours (sociologie, univ. de Toulouse)

Les mouvements anti-pauvreté au Japon dans la naissance du concept de pauvreté 
Inaba Nanako (sociologie, univ. Sophia)

Les spirales transformatives de l’institutionnalisation des pratiques de rue 
Virginie Milliot (ethnologie, univ. Paris Ouest Nanterre La défense)

12h Pause

13h30 Panel 4. Se mettre en scène : visibilité subie et renégociations identitaires
Modérateur : Mélanie Hours (sociologie, univ Toulouse Jean Jaurès)

Jouer de son physique pour déjouer son image : l’esthétisation des métis nippo-brésiliens
Pauline Cherrier (sciences politiques, IrAsia, univ. Aix-Marseille)

La valeur des marges: à propos des jeunes se tournant vers la « campagne »
Taguchi Tarô (géographie, univ. de Tokushima)

La force des marges urbaines : des banlieues ghettoïsées à l’espace public
Michel Kokoreff (sociologie, univ. Paris 8 Vincennes Saint Denis)

15h30 Pause

15h45 Table ronde : POUR UNE SOCIETE DYNAMIQUE : L’ENERGIE DES MARGES AU JAPON ET EN FRANCE

17h00 Mot de clôture
Yamamoto Hajime (droit, univ. Keiô)


Intervenants : Pauline CHERRIER (Aix-Marseille univ.), Mélanie HOURS (CEJ univ. Toulouse Jean Jaurès), INABA Nanako (univ. Sophia), Michel KOKOREFF (univ. Paris 8 Vincennes Saint Denis), Virginie MILLIOT(univ. Paris Ouest Nanterre), TAGUCHI Tarô (univ. de Tokushima)

Modérateurs : Mélanie HOURS (CEJ univ. Toulouse Jean Jaurès), Rémi SCOCCIMARO (CEJ univ. Toulouse Jean Jaurès)

Org. : Fondation MFJ, Bureau français de la MFJ, Équipe « Populations japonaises » (INALCO)

Soutien: Institut français, INALCO, Centre d'Études Japonaises de l'INALCO, Centre d'Études Japonaises antenne de Toulouse,  Seki Memorial Foundation for Science, IrAsia, JSPS KAKENHI Grant Number 15H03304






* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

Retour au sens ou comment refaire la société ?
Le Japon de l’après 11 mars et la France de l’après 13 novembre


en français avec traduction simultanée
lundi 04 juillet 2016 / projection 16h – 17h50, conférence 18h – 20h
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定員に達したため、お申し込みを締め切らせていただきました。




16 h - 17 h 50  Projection
Tell the Prime Minister (documentaire, 2015, 109 min)

Réalisé, produit et sous-titré en anglais par OGUMA Eiji
En japonais, avec sous-titres en anglais




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18h - 20h Conférence
Retour au sens ou comment refaire la société ?
Le Japon de l'après 11 mars et la France de l'après 13 novembre


Nous vivons dans « la société du risque » telle que pronostiquée dès 1986 par Ulrich Beck. Mais où sommes-nous aujourd'hui après la catastrophe nucléaire de 2011 au Japon et les attentas terroristes de 2015 en France ? Comment réparer la société brisée par la violence extrême ? Comment remédier aux dysfonctionnements de la démocratie représentative ? Telles sont les questions que débattront Michel Wieviorka, l'auteur de Retour au sens. Pour en finir avec le déclinisme (Robert Laffont, 2015) et Oguma Eiji, l'auteur de Pour changer la société (Kôdansha, 2012). Il ne s'agit pas seulement de faire le diagnostic d'une situation de crise, mais de réfléchir à la manière de refaire la société. Ce débat s'impose, à l'heure des élections sénatoriales japonaises et dix mois avant les élections présidentielles françaises.
     

Profil des intervenants :
Michel Wieviorka (EHESS), 69 ans, directeur d'études à l'EHESS et administrateur de la Fondation Maison des sciences de l'homme, est l'un des grands sociologues français. Livres traduits en japonais : Le racisme, une introduction (1998), La Différence (2001), La Violence (2004). Derniers livres parus : Neufs leçons de sociologie (2008) et Pour la prochaine gauche (2011).

Oguma Eiji (univ. Keiô), 54 ans, est professeur de sociologie historique à l'université Keio. Il est l'auteur du Mythe du peuple japonais à l'ethnie unique (1996), Les frontières du peuple japonais (1998), La démocratie et le patriotisme  (2002), 1968 japonais (2009). Il a réalisé en 2015 un film documentaire sur le mouvement anti-nucléaire : Les indignés de Tokyo. Tell the Prime Minister.

Modérateur : MIURA Nobutaka (prof.émerite de l'univ. Chûô)
Org. : Fondation MFJ, Bureau français de la MFJ



* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

La littérature française : l'atelier du traducteur

[ Conférence ]

en japonais sans traduction
mercredi 06 juillet 2016 / 18h – 19h30
Auditorium
HIRAOKA Atsushi (traducteur)
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* Inscription close.



Quels problèmes un traducteur professionnel rencontre-t-il dans son travail ? Atsushi HIRAOKA, lauréat du 21e Prix Konishi de la Traduction littéraire en 2016 pour Le fantôme de l'Opéra de Gaston Leroux, viendra témoigner de son travail. Il a publié des traductions dans de nombreux domaines : non seulement des ouvrages de littérature comme Maupassant, mais aussi des romans policiers comme la série Arsène Lupin, des romans de science-fiction ou encore des ouvrages de littérature pour la jeunesse. Sa conférence sera l'occasion d'évoquer le charme de la traduction et de la littérature française.

Profil :
Atsushi HIRAOKA a traduit, depuis 1991, près de quatre-vingt ouvrages de littérature moderne et contemporaine, mais également de littérature jeunesse et science-fiction. Il est lauréat du 21e Prix Konishi de la Traduction littéraire en 2016 pour Gaston Leroux, Le fantôme de l'Opéra, Kobunsha, 2013. Parmi les auteurs qu'il a traduits, outre la fameuse série d'Arsène Lupin de Maurice Leblanc, Daniel Pennac La fée carabine, Irène Némirovsky Suite française, Pierre Lemaitre Au revoir là-haut, etc.


Discutant : NOZAKI Kan (univ. de Tokyo, traducteur et essayiste)
Kan NOZAKI est lauréat du Prix Suntory pour les sciences sociales et humaines en 2001 pour Jean Renoir, et également du Prix Yomiuri (Recherches universitaires/Traductions) en 2011 pour Parfum exotique : le Voyage en Orient de Nerval.


Modérateur : SAWADA Nao (univ. Rikkyô, MFJ)
Organisation : Fondation MFJ, Bureau français de la MFJ
Soutien : Fondation Konishi pour les Échanges internationaux
Concours : Société japonaise de langue et littérature françaises


* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

Décrypter l'imagerie populaire d'Ôtsu :
des imagiers de l’époque d’Edo à Miró

[ Colloque international ]

en japonais sans traduction
vendredi 08 juillet 2016 / 18h00 – 20h30
Auditorium
YOKOYA Ken.ichirô (Otsu City Museum of History), SUZUKI Kenkô (Kyoto Seika University), SHIRATO Shintarô (The Japan Folk Crafts Museum)
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* Inscription close.




Les images d'Ôtsu ― peintures populaires produites du XVIIe au XIXe siècle dans des villages sur la route du Tôkaidô, entre Kyôto et Ôtsu au bord du lac Biwa ― sont les grandes oubliées de l'histoire de l'art japonais et de la recherche académique. Elles représentent pourtant une forme unique d'expression graphique, à caractère religieux, moral ou satirique, qui occupa une place importante à l'époque d'Edo. Ce premier colloque international interrogera l'origine de cette imagerie, son iconographie et ses liens avec la littérature et les arts d'Edo. Il s'intéressera aussi à la redécouverte et à la réappropriation de ces images par des peintres et des penseurs japonais modernes, de Kawanabe Kyôsai à Umehara Ryûzaburô, en passant par Kusunose Nichinen et Yanagi Sôetsu. Il abordera également le regard international porté au XXe siècle sur ces peintures naïves, mais riches de significations, par des ethnologues ou des artistes tels Leroi-Gourhan, Eudald Serra ou Miró.

Allocution d'ouverture : SASO Mamoru (directeur du Kokugakuin University Museum)

Intervenants : SHIRATO Shintarô (The Japan Folk Crafts Museum), SUZUKI Kenkô (Kyoto Seika University), YOKOYA Ken.ichirô (Otsu City Museum of History)

Modérateur : Christophe MARQUET (UMIFRE 19–MFJ)

Organisateur : Bureau français de la MFJ
Co-organisateurs : Kokugakuin University, Jissen Women's University (Centre de recherches sur la littérature et les arts)
Collaboration : Otsu City Museum of History, The Japan Folk Crafts Museum
Soutien : Supported by the Agency for Cultural Affairs. Government of Japan in the fiscal year 2016
Concours : Société franco-japonaise d'art et d'archéologie, Association for the Study of Modern Japanese Art History, Society for the Study of Japonisme

Responsable scientifique : Christophe MARQUET (UMIFRE 19–MFJ)



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Expositions d’images d’Ôtsu sur trois sites

・Galerie de la MFJ : du 8 au 10 juillet, 9 h-19 h (21 h le 8 juillet)
・Kokugakuin University Museum : du 4 au 10 juillet, 10 h-18 h 
・The Japan Folk Crafts Museum : du 21 juin au 21 août, 10-17 h (dans le cadre de l’exposition "Crafts of Okinawa")




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English version

International symposium
Deciphering Ōtsu-e: from Edo-period painters to Miró 
Friday 8 – Saturday 9 July 2016

Ōtsu-e – the popular paintings produced between the seventeenth and nineteenth centuries in villages along the Tōkaidō Road between Kyoto and Ōtsu – have been largely forgotten by Japanese art history and academic research. Yet they constitute a unique form of graphic expression, one characterised by a religious, moral or satirical tone, and figured prominently during the Edo period. This first international symposium to be devoted to the subject will explore the origins of this imagery, its iconography and its links to Edo-period arts and literature. It will also focus on how these images were rediscovered and re-appropriated by modern Japanese painters and thinkers, from Kawanabe Kyōsai and Umehara Ryūzaburō to Kusunose Nichinen and Yanagi Sōetsu. It will further explore how these naïve yet highly meaningful paintings were viewed overseas during the twentieth century by anthropologists, ethnologists and artists such as Leroi-Gourhan, Eudald Serra and Miró.


Organiser: Maison franco-japonaise (French Research Institute on Japan, MAEDI-CNRS)
Co-organisers: Kokugakuin University, Jissen Women's University (Centre for Research on Literature and the Arts)
In cooperation with Otsu City Museum of History and the Japan Folk Crafts Museum
Supported by the Agency for Cultural Affairs, Government of Japan in the fiscal year 2016
Sponsored by the Société Franco-Japonaise d'Art et d'Archéologie, the Association for the Study of Modern Japanese Art History, and the Society for the Study of Japonisme

Scientific Coordinator: Christophe Marquet (Maison franco-japonaise – UMIFRE 19 – MAEDI-CNRS)


Ōtsu-e exhibitions in three venues
・Maison franco-japonaise gallery, 8-10 July, 9:00 a.m. - 7:00 p.m. (9 p.m. on 8 July)
・Kokugakuin University Museum, 4-10 July, 10:00 a.m. - 6:00 p.m. 
・Japan Folk Crafts Museum, 21 June – 21 August, 10:00 a.m. – 5:00 p.m. 
(as part of the “Crafts of Okinawa” exhibition)





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M. Ricard Bru et M. Christophe Marquet donneront une conférence le 7 juillet à l'université Kokugakuin.
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* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

Décrypter l'imagerie populaire d'Ôtsu :
des imagiers de l’époque d’Edo à Miró

[ Colloque international ]

samedi 09 juillet 2016 / 10h00 – 17h30
Auditorium
Paul BERRY (Kansai Gaidai University), Ricard BRU (Universitat Autònoma de Barcelona), KOBAYASHI Yû (Adachi Historical Museum), etc.
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* Inscription close.




Les images d'Ôtsu ― peintures populaires produites du XVIIe au XIXe siècle dans des villages sur la route du Tôkaidô, entre Kyôto et Ôtsu au bord du lac Biwa ― sont les grandes oubliées de l'histoire de l'art japonais et de la recherche académique. Elles représentent pourtant une forme unique d'expression graphique, à caractère religieux, moral ou satirique, qui occupa une place importante à l'époque d'Edo. Ce premier colloque international interrogera l'origine de cette imagerie, son iconographie et ses liens avec la littérature et les arts d'Edo. Il s'intéressera aussi à la redécouverte et à la réappropriation de ces images par des peintres et des penseurs japonais modernes, de Kawanabe Kyôsai à Umehara Ryûzaburô, en passant par Kusunose Nichinen et Yanagi Sôetsu. Il abordera également le regard international porté au XXe siècle sur ces peintures naïves, mais riches de significations, par des ethnologues ou des artistes tels Leroi-Gourhan, Eudald Serra ou Miró.

Allocution d'ouverture : YOKOI Takashi (directeur du Centre de recherches sur la littérature et les arts, Jissen University)

Intervenants : Paul BERRY (Kansai Gaidai University), Ricard BRU (Universitat Autònoma de Barcelona), KOBAYASHI Yû (Adachi Historical Museum), Christophe MARQUET (UMIFRE 19–MFJ), SATÔ Satoru (Jissen Women's University), SHIMADA Hanako (historienne d'art), UEDA Sayoko (The Museum of Kyoto), YAJIMA Arata (Atomi University)

Modérateurs : OKABE Masayuki (univ. Teikyô), OGYÛ Shinzô (anc. conservateur, The Japan Folk Crafts Museum), UCHIDA Yasuhiro (Kyoritsu Women's University)

Organisateur : Bureau français de la MFJ
Co-organisateurs : Kokugakuin University, Jissen Women's University (Centre de recherches sur la littérature et les arts)
Collaboration : Otsu City Museum of History, The Japan Folk Crafts Museum
Soutien : Supported by the Agency for Cultural Affairs. Government of Japan in the fiscal year 2016
Concours : Société franco-japonaise d'art et d'archéologie, Association for the Study of Modern Japanese Art History, Society for the Study of Japonisme

Responsable scientifique : Christophe MARQUET (UMIFRE 19–MFJ)



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Expositions d’images d’Ôtsu sur trois sites

・Galerie de la MFJ : du 8 au 10 juillet, 9 h-19 h (21 h le 8 juillet)
・Kokugakuin University Museum : du 4 au 10 juillet, 10 h-18 h 
・The Japan Folk Crafts Museum : du 21 juin au 21 août, 10-17 h (dans le cadre de l’exposition "Crafts of Okinawa")




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English version

International symposium
Deciphering Ōtsu-e: from Edo-period painters to Miró 
Friday 8 – Saturday 9 July 2016

Ōtsu-e – the popular paintings produced between the seventeenth and nineteenth centuries in villages along the Tōkaidō Road between Kyoto and Ōtsu – have been largely forgotten by Japanese art history and academic research. Yet they constitute a unique form of graphic expression, one characterised by a religious, moral or satirical tone, and figured prominently during the Edo period. This first international symposium to be devoted to the subject will explore the origins of this imagery, its iconography and its links to Edo-period arts and literature. It will also focus on how these images were rediscovered and re-appropriated by modern Japanese painters and thinkers, from Kawanabe Kyōsai and Umehara Ryūzaburō to Kusunose Nichinen and Yanagi Sōetsu. It will further explore how these naïve yet highly meaningful paintings were viewed overseas during the twentieth century by anthropologists, ethnologists and artists such as Leroi-Gourhan, Eudald Serra and Miró.


Organiser: Maison franco-japonaise (French Research Institute on Japan, MAEDI-CNRS)
Co-organisers: Kokugakuin University, Jissen Women's University (Centre for Research on Literature and the Arts)
In cooperation with Otsu City Museum of History and the Japan Folk Crafts Museum
Supported by the Agency for Cultural Affairs, Government of Japan in the fiscal year 2016
Sponsored by the Société Franco-Japonaise d'Art et d'Archéologie, the Association for the Study of Modern Japanese Art History, and the Society for the Study of Japonisme

Scientific Coordinator: Christophe Marquet (Maison franco-japonaise – UMIFRE 19 – MAEDI-CNRS)


Ōtsu-e exhibitions in three venues
・Maison franco-japonaise gallery, 8-10 July, 9:00 a.m. - 7:00 p.m. (9 p.m. on 8 July)
・Kokugakuin University Museum, 4-10 July, 10:00 a.m. - 6:00 p.m. 
・Japan Folk Crafts Museum, 21 June – 21 August, 10:00 a.m. – 5:00 p.m. 
(as part of the “Crafts of Okinawa” exhibition)



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M. Ricard Bru et M. Christophe Marquet donneront une conférence le 7 juillet à l'université Kokugakuin. Cliquer sur l'image pour plus d'information.


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Quand la poésie rencontre la prose
Mutations du discours dans les littératures médiévales française et japonaise

[ Colloque international ]

dimanche 10 juillet 2016 / 10h30 – 17h45
Auditorium
Dominique DEMARTINI (univ. Paris 3), HIJIKATA Yoichi (univ. Aoyama Gakuin), Christopher LUCKEN (univ. Paris 8), WATANABE Yasuaki (univ. de Tokyo)
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Rouleau illustré de poèmes du Roman du Genji appariés en manches de concours (époque de Muromachi, Institut national de la Littérature japonaise)

Ce colloque est consacré à la formation et aux mutations du discours littéraire à partir des interactions entre la poésie et la prose dans la littérature française et japonaise du XIe au XIIIe siècle. Ces questions seront examinées, pour la littérature japonaise, à travers les poèmes contenus dans le Roman du Genji (XIe siècle) et, pour la littérature française, à travers une confrontation entre la poésie et la prose d’une part, et à travers l’insertion de poèmes lyriques au sein d’un récit en vers ou en prose (XIIIe siècle), d’autre part.

Programme

10h30        Discours d’ouverture

1ère session

10h30-11h10    HIJIKATA Yoichi (université Aoyama Gakuin)
    Les poèmes (waka) comme matrice du récit

11h10-11h50    Christopher LUCKEN (université Paris 8 – université de Genève)
    Du chant du coq à la prose de l’âne — Le Bestiaire d’Amours de Richard de Fournival et la tradition lyrique du « grand chant courtois »

12h00-12h30    Discussion : discutants Ivo SMITS (université de Leyde), SUZUKI Teppei (université Edogawa)


Pause déjeuner

2e session

14h00-14h40    Dominique DEMARTINI (université Paris 3)
     Du Roman de la Rose de Jean Renart au Roman de Tristan en prose, modalités et enjeux de l’insertion lyrique dans le récit médiéval (XIIIe siècle)

14h40-15h20    WATANABE Yasuaki (université de Tokyo)
    Les poèmes du Roman du Genji dans leur rapport avec l’histoire de la poésie japonaise (waka)

15h30-16h00    Discussion : discutantes TABUCHI Kumiko (université Waseda), TERADA Sumie (INALCO-CEJ)
 
16h10-17h40    Discussion générale

Interventions en français et en japonais (avec mise à disposition de résumés en français et en japonais) et interprétation consécutive lors des discussions.

Entrée libre dans la limite des places disponibles



Intervenants : Dominique DEMARTINI (univ. Paris 3), HIJIKATA Yoichi (univ. Aoyama Gakuin), Christopher LUCKEN (univ. Paris 8), WATANABE Yasuaki (univ. de Tokyo)
Présidence : TAKADA Hirohiko (univ. Aoyama Gakuin),
Discutants: Ivo SMITS (université de Leyde), SUZUKI Teppei (université Edogawa), TABUCHI Kumiko (université Waseda), TERADA Sumie (INALCO-CEJ)
Organisation: univ. Aoyama Gakuin, Institut National des Langues et Civilisation Orientales - Centre d'Études Japonaises (INALCO-CEJ), Bureau français de la MFJ
Concours : univ. Paris 3




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Richard du Fournival à son pupitre en tête de son poème (Bibliothèque municipale d’Arras)

* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

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