Cette conférence se tiendra sur la plateforme Zoom. Un e-mail d'invitation, avec un ID de réunion et un mot de passe, sera envoyé le jour même de la conférence avant 12 h, à l'adresse indiquée lors de votre inscription. Merci de bien vouloir les entrer dans l'application Zoom afin de participer à l'événement.
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À la veille de la révolution industrielle, les paysages côtiers du Japon étaient déjà fortement anthropisés. L’arrivée des techniques occidentales a permis une accélération de la modification des paysages littoraux qui avait culminé pendant la Haute croissance (1955-1973). C’était ainsi le cas sur la côte à tsunamis du Japon, le Sanriku, dans le Nord-Est, où les ouvrages de protection côtière avaient pris la forme de digues géantes. Défigurant les paysages hérités, elles ont profondément modifié les rapports à la mer, tout en ouvrant de nouveaux territoires à l’aménagement. Aucune de ces digues n’a tenu face au tsunami du 11 mars 2011. Cela n’a pas pour autant remis en question leur pertinence, et la reconstruction post-11 mars consacre plus encore les supers-digues, avec des modifications profondes des territoires et des paysages hérités. C’est un véritable tsunami de béton qui frappe désormais les littoraux de l’Archipel. Lors de cette conférence, nous montrerons qu’en accentuant la coupure entre la mer et les habitants, ces ouvrages les rendent aussi encore plus dépendants des aménageurs (État/département/groupes du BTP), alors qu’on peut parfois douter de leur utilité véritable en termes de protection littorale.
Conférencier : Rémi SCOCCIMARRO (univ. Toulouse Jean-Jaurès, IFRJ-MFJ)
Modératrice : Adrienne SALA (IFRJ-MFJ) Organisation : IFRJ-MFJ
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