Maison Franco-japonaise: 日仏会館 Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (Umifre 19, MEAE-CNRS)

Langue:JA / FR


Agenda

novembre 2021

Lunch Seminar on Japanese Economy and Society

Who are the New Liberals in Japan? Results of the Latest Surveys at Synodos Institute in Japan


en anglais sans traduction
vendredi 12 novembre 2021 / 12:30-14:00 (JST)
Online
Tsutomu HASHIMOTO (The Hokkaido University)

This conference will be held on the Zoom platform.

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I shall present the result of an analysis based on the Fourth Social Survey conducted by the International Institute for Social Trends at Synodos in 2020. Since the second survey, we have used a statistical method called “latent class analysis” to explore the characteristics of the new liberals in Japan. While the old liberals in Japan are strongly against any amendment of Article 9 of the Constitution, the new liberals are not.
The new liberals are more likely to be women and to have college or graduate degrees. The new liberals rarely engage in political action. They tend to trust a variety of people. They are more likely to say that local communities and volunteer/non-profit organizations should be responsible to cope with various social issues. The new liberals are particularly interested in women’s issues, poverty, and environmental issues. The new liberals are more concerned about the elderly and health care issues. These are some of the results of our analysis.


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Profile
Tsutomu Hashimoto is a Professor of Hokkaido University and the president of the Synodos Institute of the International Studies in Japan. Tsutomu has got a Ph.D. in Tokyo University, and has published a number of books in Japanese; Principles of Freedom (Iwanami shoten 2021), The Minimalist Ethics of Consumption and the Spirit of De-Capitalism (Chikuma-shobo 2021), Decoding Max Weber (Kodansha 2019), Conditions of Empire (Kobundo 2008), The Lost-Modernity (Kobundo 2013), Economic Ethics = What is your Ideology? (Kodansha 2009) and so forth. He has been constructing his original normative theory of liberalism, what he calls “spontanietism”, based on a Hayekian perspective. At the same time, he has managed survey studies for many years on the rising middle class with a new liberal consciousness in Japan.

Moderator: Gilles CAMPAGNOLO (FRIJ-MFJ, CNRS)
Organization: FRIJ-MFJ
Co-organization: CCI France Japon
Support: French Embassy in Japan

* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

Une République au Japon avec Jules Brunet (1868-69)


avec traduction
lundi 22 novembre 2021 / 18 h - 20 h
En ligne
Christian POLAK (EHESS-Fondation France-Japon)
Discutant : HIGUCHI Takehiko (Musée national d'histoire japonaise)

Cette conférence se tiendra sur la plateforme Zoom. Merci de bien vouloir les entrer dans l'application Zoom afin de participer à l'événement.

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Après votre inscription, vous recevrez un e-mail de confirmation contenant les instructions pour rejoindre le webinaire.


Pour plus d'informations sur les modalités d'adhésion, veuillez consulter : https://support.zoom.us/hc/fr/articles/115004954946-Rejoindre-et-participer-%C3%A0-un-webinaire-participant-

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Jules Brunet avec ses compagnons français et japonais qui combattirent à Hakodate.



Pendant la fin de l’époque Edo, connue sous le nom deBakumatsu (littéralement fin du bakufu ou shogunat), la France occupe une place privilégiée au Japon grâce en partie à l’action de son deuxième représentant, Léon Roches. Elle y construit un arsenal à Yokosuka et une mission militaire modernise l’armée de terre. Dirigée par le capitaine Jules Chanoine, elle compte parmi ses officiers un jeune capitaine d’artillerie Jules Brunet sorti de Polytechnique en 1857. La mission arrive en janvier 1867, cependant elle doit arrêter son travail de formation et de transfert de savoir-faire en mars 1868 lorsqu’éclate la guerre de Boshin, guerre civile entre les troupes qui soutiennent le retour au pouvoir de l’empereur et les troupes du shogun Tokugawa Yoshinobu en partie formées par les Français. Vaincu à la bataille de Toba-Fushimi en mars 1868, le dernier shogun se retire en mai laissant à Edo la place aux troupes dites dorénavant impériales qui y installent le nouveau gouvernement de Meiji. La flotte du shogun dirigée par Enomoto Takeaki et plusieurs seigneurs fidèles refusent la défaite et tentent de résister avec le soutien de quelques membres de la mission militaire dont Brunet. Enomoto fonde à Ezo une république dont il est élu président. Malgré le soutien et les conseils de Brunet, les troupes de l’ex-shogun ne pourront résister longtemps et se rendent en juin 1869. Brunet et ses neuf compères réussissent à regagner Yokohama puis la France.



Conférencier : Christian POLAK (EHESS-Fondation France-Japon)
Discutant : HIGUCHI Takehiko (Musée national d'histoire japonaise)
Modérateur : Bernard THOMANN (IRFJ-MFJ)
Organisation : IFRJ-MFJ
Collaboration : Société franco-japonaise des sciences historiques, Musée mémorial Osaragi Jiro

* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

Cycle de conférences « Judiciarisation » des enjeux sociaux et environnementaux au Japon et en France 

Droits des femmes, discriminations sexuelles et droit du travail au Japon et en France


avec traduction
jeudi 25 novembre 2021 / 18 h - 20 h (JST)
En ligne
Diane ROMAN (univ. paris 1), NAKAKUBO Hiroya (univ. Hitotsubashi), NAKANO Mami (avocate)
Discutante : ITOH Yukiko (Inalco, univ. mun. d'Osaka)

Cette conférence se tiendra sur la plateforme Zoom. Merci de bien vouloir les entrer dans l'application Zoom afin de participer à l'événement.

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© Vlad Kochelaevskiy


L’intervention du juge s’étend à différentes sphères de la vie sociale, économique et financière, tels que la santé, le travail, l’environnement, ou encore les affaires. L’augmentation des contentieux dans des domaines jusqu’alors peu soumis à l’intervention du juge serait une tendance observée depuis plus d’une vingtaine d’années en France et au Japon, et presque un demi-siècle aux États-Unis, comme l’indique la diffusion du terme de « judiciarisation » (e.g. Scheingold 1974 ; Shapiro & Stone Sweet 2002 ; Pélisse 2003, 2009, 2020 ; Commaille & Kaluszynski 2007 ; Foote, Kawai, Moriya, Kakiuchi, Kaminaga, Wada, Tomohiko & Ota 2009 ; Murayama 2013 ; Steinhoff 2014).
Si le recours au contentieux n’est pas nouveau, ce cycle de webinar porte surtout sur les conditions sociales, juridiques, économiques et politiques, le contexte et les acteurs de l’usage du droit au sens de recours juridique et judiciaire. La comparaison des travaux en France et au Japon représente une voie d’entrée originale pour rendre compte, d’une part, des différentes définitions théoriques et applications empiriques que ce terme renferme pour répondre, d’autre part, à la question de savoir si l’on assiste à une convergence des pratiques dans le sens d’une « américanisation », et quels en seraient les déterminants (Kagan 2007) ? Ou bien, observe-t-on un maintien des spécificités nationales, et comment celles-ci évoluent-elles (Rosa 2012) ?

Sixième conférence du cycle
« Judiciarisation des enjeux sociaux et environnementaux au Japon et en France »

« Droits des femmes, discriminations sexuelles et droit du travail au Japon et en France »

Dans le cadre de ce sixième webinar, les intervenantes et intervenants aborderont le Droit du travail sous l’angle des discriminations sexuelles en France, au Japon et aux États-Unis. Diane Roman (univ. Paris 1) présentera un bilan de vingt-cinq ans de législation française sur l’égalité femme-homme, puis Nakakubo Hiroya (univ. Hitotsubashi) poursuivra la discussion en comparant les législations contre les discriminations sexuelles au travail aux États-Unis et au Japon au regard notamment des décisions judiciaires. Enfin, Nakano Mami (avocate) décrira les formes de lutte judiciarisée contre les discriminations sexuelles au travail en se concentrant sur les cas de discrimination salariale qu’elle a défendus en tant que professionnelle du droit. Les trois présentations seront discutées par Itoh Yukiko (Inalco).


Diane Roman (univ. paris 1)
« Droit et féminisme : les hésitations du Parlement français »

Résumé : Comment la cause de l’égalité femme-homme est-elle invoquée au Parlement français ? Dans la lignée d’un récent article (« Droit et féminisme : les hésitations du Parlement français », Pouvoirs no 173, juin 2020, Les nouveaux féminismes, pp. 27-38), la communication tentera de faire un bilan de vingt-cinq ans de législation française. Sous la pression sociale et la mobilisation féministe, le Parlement français a adopté de nombreuses lois, depuis le milieu des années 1990, en vue de lutter contre la violence à l’égard des femmes, améliorer l’égalité professionnelle et combattre les discriminations. Peut-on pour autant considérer que le droit français a intégré les acquis du féminisme ? Entre affirmation de l’égalité femmes-hommes, adoption de dispositifs de parité et reconnaissance des enjeux de genre, les mesures adoptées posent question, tant au regard de leur effectivité que de leur ambition.

Profil : Diane Roman est professeure de droit à l’École de droit de la Sorbonne, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et chercheuse à l’Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne (UMR CNRS-Paris 1), où elle co-dirige l’axe « Genre et Normativités ». Ses travaux portent sur les droits fondamentaux, qu’elle aborde dans une perspective intersectionnelle d’égalité et de justice sociale. Elle a notamment publié Droits de l’Homme et libertés fondamentales (avec S. Hennette-Vauchez, Dalloz, 5e éd. à paraitre en 2022), La loi & le genre, études critiques de droit français (avec S. Hennette-Vauchez et M.Pichard, Éditions du CNRS, 2014) et La cause des droits. Écologie, progrès social et droits humains, Dalloz, à paraitre en 2022).


Nakakubo Hiroya (univ. Hitotsubashi)
« Législation et contentieux contre les discriminations sexuelles au travail au Japon et aux États-Unis »

Résumé : Les racines des législations actuelles sur l'égalité femme-homme en matière d'emploi dans les pays de l’OCDE se trouvent dans le titre VII de la loi sur les droits civiques de 1964 (Civil Rights Act). L'interdiction des discriminations fondées sur le « sexe » fut ajoutée lors des dernières étapes des débats législatifs visant à interdire les discriminations raciales, et s’applique à tous les aspects de l'emploi, du recrutement au licenciement. Toutefois, la discrimination sexuelle n'y est pas clairement définie, et la loi a évolué par le biais de la jurisprudence et des contentieux (voir Because of Sex: One Law, Ten cases and Fifty Years That Changed American Women’s Lives at Work [Les femmes états-uniennes contre les discriminations au travail : dix histoires qui ont fait bouger la Cour Suprême, St. Martin's Press 2016] par Gillian Thomas, que j'ai traduit en 2020.). Dans cette conférence, je comparerai la situation aux États-Unis avec celle au Japon, où la loi sur l'égalité des chances en matière d'emploi a été promulguée en 1985 et réformée plusieurs fois par la suite. J'examinerai ensuite les différences dans le processus législatif ainsi que l'importance des contentieux aux États-Unis et au Japon.

Profil : Nakakubo Hiroya a obtenu son doctorat à l’université de Tokyo, faculté de droit en 1980. Après avoir été assistant professeur à l'université de Tokyo, il a enseigné à l'université de Fukuoka, à l'université de Chiba et à l'université de Kyūshū avant de rejoindre l'université Hitotsubashi en avril 2007 où il est professeur rattaché à la faculté de droit. Il est également diplômé en droit de l’université Harvard où il a obtenu un Master of Law. Ses recherches portent sur le droit du travail japonais en comparaison avec le droit américain. Il a publié plusieurs ouvrages dont Le Droit du travail aux États-Unis (2e édition), chez Kobundo, 2010, Le monde du Droit du travail (13e édition), co-auteur, chez Yuhikaku, 2019, et il a traduit notamment l’ouvrage de Lily Ledbetter, Grace and Grit: My fight for Equal Pay and Fairness at Goodyear and Beyond, publié chez Iwanami shoten, 2014, ainsi que l'ouvrage de Gillian Thomas, Because of Sex: One Law, Ten cases and Fifty Years That Changed American Women’s Lives at Work, publié chez Nihon Hyoronsha, 2020.

Nakano Mami (avocate)
« Luttes contre les discriminations sexuelles sur le lieu de travail »

Résumé : Dans cette présentation, nous nous concentrerons sur les cas de discrimination salariale que nous avons traités en tant qu’avocate, mais également présidente du Réseau des travailleurs temporaires.

Profil : Nakano Mami est avocate, diplômée de la faculté de droit de l'université de Hokkaidō en 1975, enregistrée au Barreau de Tokyo en 1979, elle est spécialiste du Droit du travail. Elle est notamment présidente de l’association à but non lucratif, Réseau des travailleurs temporaires (Haken rōdō network), et membre de l’Association japonaise des juristes du travail (Nihon rōdō bengodan).


Discutante : Yukiko Itoh (Inalco, univ. mun. d'Osaka)

Profil : Yukiko Itoh est doctorante en sociologie et en études japonaises à l’IFRAE (UMR 8043) à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) depuis 2020 et chercheuse au Urban-Culture Research Center d’Osaka City University depuis 2021. Dans sa thèse, elle explore la façon dont la question des violences sexuelles devient visible dans la société japonaise à travers les médias dits « traditionnels » et les mouvements contre ces problèmes, en lien avec les nouvelles plateformes socio-numériques. Elle est également chargée des partenariats et relations internationales de la Fondation France-Japon de l’EHESS depuis 2018.


Modératrice et responsable du cycle de conférences : Adrienne Sala (IFRJ-MFJ)

Organisation : IFRJ-MFJ
Co-organisation : Fondation France-Japon de l'EHESS



Cycle « Judiciarisation des enjeux sociaux et environnementaux au Japon et en France »

Mercredi 20 janvier 2021 : Première conférence «  Préjudice écologique, responsabilité de l’État, contentieux climatiques et droit de l’environnement »
Isabelle GIRAUDOU (univ. de Tokyo), OKUBO Noriko (univ. d’Osaka), Eve TRUILHÉ (CNRS, CERIC-UMR DICE). Discutante : TAKAMURA Yukari (univ. de Tokyo).

Jeudi 4 février 2021 : Deuxième conférence « Les procès "Fukushima" et la fabrique des politiques publiques : les leçons tirées des précédents procès environnementaux et anti-pollution »
Paul JOBIN (Academia Sinica), MANAGI Izutarō (avocat), YOKEMOTO Masafumi (univ. municipale d’Osaka). Discutante : KOJIMA Rina (LATTS, univ. Gustave Eiffel).

Jeudi 27 mai 2021 : Troisième conférence « Droit, travail et santé »
KASAGI Eri (CNRS, université de Bordeaux), KAWAHITO Hiroshi (avocat), Jérôme PELISSE (Science PO, CSO). Discutante : Adrienne SALA (IFRJ-MFJ).

Jeudi 24 juin 2021 : Quatrième conférence « Usages sociaux et politiques du droit en France et au Japon. Exemples de mobilisation autour de causes »
Liora ISRAËL (EHESS), IIDA Takashi (univ. de Tokyo). Discutant : TAKAMURA Gakuto (univ. Ritsumeikan).

Mercredi 27 octobre 2021 : Cinquième conférence « Des procès anti-nucléaire aux contentieux de la transition énergétique? Nature et évolution de la judiciarisation dans le secteur de l’énergie au Japon et en France. »
Magali DREYFUS (CNRS, univ. de Lille), IIDA Tetsunari (Institute for Sustainable Energy Policies), KAWAI Hiroyuki (avocat). Discutan : Rémi SCOCCIMARRO (univ. Toulouse Jean-Jaurès)

* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

Séminaire doctoral


en français sans traduction
mardi 30 novembre 2021 / 18 h - 20 h (JST)
En ligne
Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise
Umifre 19, MEAE-CNRS
Séminaire doctoral


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La prochaine séance du séminaire doctoral aura lieu sur Zoom, le mardi 30 novembre 2021 à 18 h heure de Tokyo (11 h heure de Paris). Pour cette séance en visioconférence, nous aurons le plaisir d’écouter Amélie Corbel, docteure en sciences politiques et chargée de cours (tokunin kōshi) à l’université Dokkyō. Sa thèse, soutenue en janvier 2021 à Sciences Po Paris (CEE), porte sur la régulation de la mixité conjugale au Japon et interroge le rôle d'intermédiaires privés dans la mise en œuvre de l'action publique.
Sa communication s'intitulera :

« Dans les coulisses d’une recherche doctorale »

À la manière du séminaire doctoral animé par Blanche Delaborde en janvier dernier sur le doctorat et ses suites immédiates, je propose de revenir sur mon expérience en thèse, de l’étape de la réalisation du terrain de recherche à celle de la rédaction, ainsi que sur les perspectives d’insertion professionnelle au Japon. La présentation n’évoquera qu’à la marge mon sujet de recherche et devrait donc pouvoir intéresser tout doctorant en sciences sociales qui travaille à partir de données qualitatives.
Dans un premier temps, j’aimerais revenir sur l’aspect méthodologique de la recherche. Le cœur de mon travail de thèse s’appuie sur un travail de terrain auprès de parajuristes spécialisés dans le droit de l’immigration (gyôsei shoshi). Concrètement, j’ai réalisé une série d’entretiens semi-directifs et une observation participative de plusieurs mois au sein de deux bureaux. Après avoir présenté la pluralité des dispositifs d’enquête mis en place, j’examinerai la manière dont les difficultés d’accès au terrain ont structuré ma recherche. J’aimerais également partager avec vous les questionnements déontologiques auxquels ma recherche a donné lieu et la manière dont ils ont été résolus sur le terrain, au fil des négociations avec les enquêtés. Ce sera enfin l’occasion d’aborder les difficultés que j’ai pu rencontrer auprès du comité d’éthique de mon université d’accueil, la manière dont elles ont eu une incidence sur mon travail et de réfléchir à ce qu’elles nous disent de la réception des méthodes ethnographiques au Japon.

Dans un second temps, je reviendrai de façon plus ponctuelle sur les enjeux de positionnement disciplinaire, la place que j’ai accordée à l’enseignement et la publication pendant mon doctorat (et ce que j’en retiens), la mise à mal de la santé mentale (et les stratégies pour en guérir), avant de conclure sur les grandes lignes de mon parcours professionnel.

J’espère que ce séminaire pourra être un lieu d’échange autour de la « cuisine » d’une recherche doctorale et le lieu de partage des « ficelles du métier ».


Pour participer à cette réunion et recevoir le lien Zoom, merci d'envoyer un mail aux responsables du séminaire doctoral à l'adresse suivante :

doctorantsmfj [ajouter @] gmail.com

En espérant vous voir nombreux.

* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

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