Maison Franco-japonaise: 日仏会館 Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (Umifre 19, MEAE-CNRS)

Langue:JA / FR


Agenda

mardi 11 juin 2019

Séminaire doctoral


en français sans traduction
mardi 11 juin 2019 / 18 h - 20 h
salle 601
Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise
UMIFRE 19, MEAE-CNRS
Séminaire doctoral


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Nous aurons le plaisir d'écouter les interventions de :

Myriam AKIAN, doctorante à l’université Paris Diderot / université de Tokyo.
« Archéologie et Création de Mémoire : La protection et la promotion des sites archéologiques au Japon, les mouvements citoyens et la création d’une mémoire archéologique entre 1955 et aujourd’hui »

   À partir du milieu des années 1950, dans l’ensemble de l’archipel japonais, se développent de très nombreux mouvements pour la protection des sites archéologiques. Par leur nombre, leur ampleur et leur caractère presque systématique, ces mouvements marquent un tournant important dans l’archéologie japonaise. Ils jouèrent un rôle déterminant pour l’Archéologie à la fois en tant que profession et patrimoine culturel et changèrent la place occupée par les archéologues dans la société. Ils incarnent un volet décisif de la mise en place des cadres de l’archéologie japonaise actuelle mais aussi de la notion de patrimoine archéologique, qu’ils participèrent en outre à diffuser dans l’ensemble de la société. En d’autres termes, ces mouvements créèrent une forme de « mémoire archéologique » et de « devoir de mémoire » qui demeurent aujourd’hui encore particulièrement forts et vivants dans la société et la population japonaise. Avec ces mouvements, se met aussi en place une relation particulière entre média et archéologie. Les médias aidèrent largement à la diffusion des préoccupations et des mouvements de protection des sites dans la population.    S’entrecroisent ainsi, au sein de ces mouvements, un tissu complexe et dense de questionnements mêlant et entrechoquant protection du patrimoine, enjeux régionaux culturels, économiques, politiques, identitaires et mémoriels.    Nous nous proposons donc de tenter l’étude du mouvement de protection du site de Mukibanda à la fin des années 1990 dans le département de Tottori afin de mieux comprendre via une approche multipolaire – mêlant approche sociologique, historique et de la Public Archaeology – le Contexte, les Acteurs et les Mécanismes en jeu dans la création mémorielle de ce site.

Et de :

Florence EMPTAS, doctorante à l’université Jean Moulin Lyon 3 (3LA – IETT).
« Expressions des imaginaires des philosophies politiques dans l’animation sérielle japonaise : de complexes rapports aux autorités »

   L’animation sérielle, ou télévisée, japonaise provoque bien de réactions enthousiastes parmi un public local et international de plus en plus conséquent. C’est pourquoi il est d’autant plus pertinent de porter un intérêt particulier sur les études concernant ce medium alors qu’il devient un terreau particulièrement fertile en symboliques. Que ces dernières soient déjà établies dans le domaine des théories de l’imaginaire ou bien nouvelles venues, la thèse exposée s’attache à introduire un point de vue novateur sur leur légitimité académique.    L’intervention aura ainsi non seulement pour but de présenter un état de l’art en rapport avec la thèse présentée, mais surtout de mettre en exergue le travail sur un chapitre spécifique de celle-ci. Si la thèse dans son intégralité traite des représentations des ambivalences philosophiques politiques depuis les années 1960, ce dernier se focalise sur les représentations des liens entre les autorités et l’individu selon plusieurs analyses critiques filmiques de séries d’animation japonaises choisies. Cette étude des imaginaires philosophiques et politiques a notamment pour dessein de mettre en évidence l’existence en premier lieu de logiques symboliques liées spécifiquement au medium de l’animation japonaise, ainsi qu’en second lieu d’une chronologie compréhensive et logique des dynamiques philosophiques dans celui-ci.

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Après ces deux communications, Professeure Cécile Sakai présentera un rappel rapide sur les points suivants :
  • les comités de suivi
  • la durée des thèses
  • la dématérialisation des thèses
  • les nouvelles règles de soutenance (mentions, etc.)
  • la demande d’inscription aux sections du CNU
  • la valorisation professionnelle

  • Un petit pot amical clôturera cette dernière séance du séminaire doctoral de l’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise, avant sa reprise, prévue le mardi 24 septembre 2019.

    * À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

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