Maison Franco-japonaise: 日仏会館 Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (Umifre 19, MEAE-CNRS)

Langue:JA / FR


Agenda

février 2019

Politiques de lutte contre la vacance résidentielle : comment faire réoccuper des logements vacants en France et au Japon ? L'exemple de "La Fabrique des quartiers" dans l'agglomération lilloise

[ séminaire de recherche ]

en français avec traduction
vendredi 15 février 2019 / 18h30 - 20h30
salle 601
Vincent BOUGAMONT (directeur de La Société publique locale d'aménagement "La Fabrique des Quartiers"), Louis MICHEL (chargé de mission, "La Fabrique des Quartiers"), KOYANAGI Shun.ichirô (Professeur, université Dokkyô, Faculté de droit)

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Cette conférence se focalise sur la lutte contre les logements vacants, qui est devenu une priorité des politiques urbaines en France et au Japon. « La Fabrique des quartiers » est connue pour les opérations de requalification de logements anciens, dans la Métropole Européenne de Lille, tout particulièrement pour le recyclage des logements vacants et les ventes de maisons à un euro symbolique. Cette expérience peut intéresser au premier chef les collectivités locales japonaises, alors que la mise en vigueur en 2015 de la loi sur les mesures spéciales contre les logements vacants leur donne de nouvelles marges de manœuvre juridiques, mais des moyens financiers limités, pour démolir des logements en ruine et jugés dangereux pour le voisinage.

Modération : Sophie BUHNIK (IFRJ-MFJ)
Organisation : univ. Dokkyô, IFRJ-MFJ


* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

Les échanges scientifiques franco-japonais : passé, présent et perspectives des études japonaises en sciences religieuses et en littérature

[ Colloque ]

en japonais sans traduction
samedi 16 février 2019 / 14h−18h
salle 601
ITÔ Satoshi (univ. d'Ibaraki), IYANAGA Nobumi (Société franco-japonaise d'études orientales), François LACHAUD (EFEO), Gaétan RAPPO (univ. de Nagoya), Cécile SAKAI (UMIFRE19 - MFJ)
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*Entrée libre

Programme
14h Ouverture

14h10-14h55 Passé et avenir des études japonaises : le cas de la littérature moderne et contemporaine, Cécile SAKAI (UMIFRE19-MFJ)

15h-15h45 Passé et avenir des études japonaises : domaine classique et bouddhisme, IYANAGA Nobumi (Société franco-japonaise d'études orientales)

15h45-16h Pause

16h-17h Passé et avenir des études japonaise : études sur la religion médiévale.
Débat entre ITÔ Satoshi (univ. d'Ibaraki) et Gaétan RAPPO (univ. de Nagoya)

17h-17h50 Débat avec tous les intervenants.
Discutant : François LACHAUD (EFEO Tokyo)

18h Fin


Modérateur : IIJIMA Takayoshi (The Center for Shin Buddhist Studies)
Organisation : Société franco-japonaise d'études orientales, UMIFRE 19 - MFJ
Concours : École française d'Extrême-Orient

* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

Séminaire doctoral


en français sans traduction
mardi 19 février 2019 / 18h - 20h
Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise
UMIFRE 19, MEAE-CNRS
Séminaire doctoral


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Nous aurons le plaisir d'écouter l’intervention de :

Alexandre Taalba, doctorant à l’université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, École doctorale Esthétique, sciences et technologies des arts, Laboratoire « Arts des images et art contemporain » EA4010, Équipe de recherche Esthétique, Pratique et Histoire des Arts/Special Research Student à l'université de Tokyo, Graduate School of Arts and Sciences, Department of Interdisciplinary Cultural Studies « Transmettre la mémoire de la bombe atomique : entre récits et représentations »

Les 6 et 9 août 1945, les villes de Hiroshima et Nagasaki sont bombardées ; pour la première fois, l’humanité est confrontée à l’arme atomique. En un espace de temps infime s’accomplit le meurtre de masse de populations civiles, ainsi qu’une transformation de l’environnement, réduit à néant. Pendant l'occupation du Japon (1945-1952), l’influence étatsunienne est telle que le discours officiel sur les bombardements est prohibé, certaines images sont confisquées, classées secret défense par le gouvernement étatsunien, si bien que la presse japonaise n’est pas autorisée à les diffuser. À cette censure, s'ajoute la difficulté de mettre en récit les événements. Les victimes des bombardements sont bien souvent dans l'impossibilité de transmettre leur expérience à leurs descendants.
L’idée principale de notre travail est de montrer comment l’art contemporain japonais possède une fonction mémorielle – exprime, conserve ou transmet la mémoire des bombardements atomiques. Nous empruntons à Marianne Hirsh le concept de postmémoire, qui postule que des mécanismes indirects peuvent participer de la transmission mémorielle d'un événement traumatique. Là où le récit est absent, la création et le discours artistique peuvent se constituer en vecteurs de transmission mémorielle et véhiculer un point de vue critique sur les événements. Dans une perspective historiographique, nous distinguons différents stades de mémoire, en fonction des représentations artistiques de la bombe atomique et questionnons l’expression de Tanabe Hajime, « époque de la peur atomique » 「原子力時代の恐怖」 (genshiryokujidai no kyôfu), qui nous semble illustrer cette propension des questions relatives à la bombe atomique à recouper le débat sur la modernité au Japon et les luttes politiques des années 1960.
D’un point de vue esthétique, nous cherchons à identifier une symbolique de la bombe atomique et des mises en récit au caractère implicite ou détourné. Nous tâchons de déterminer l’usage des motifs (champignon, pikadon, pluie noire…), en tant que représentations artistiques et donc d’élaborer une terminologie, qu’il s’agisse de représentations abstraites, métaphoriques ou métonymiques. Enfin, nous retraçons les origines des motifs qui parcourent l’histoire des représentations de la bombe atomique, en confrontant philosophie d’après-guerre, littérature de la bombe et sources issues de l’histoire orale, aux représentations artistiques, images documentaires et politiques muséales de 1945 à nos jours.


*
***



Cette intervention sera suivie d’une discussion abordant plusieurs sujets proposés par l’équipe de l’Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (UMIFRE 19) :
  • panorama des soutenances de thèse dans le domaine des études japonaises ;
  • processus de soutenance, puis de qualification ;
  • statut des doctorants associés : une réflexion à mener ;
  • une présentation de la SFEJ (atelier doctoral, colloque, publication Japon Pluriel, etc.) ;
  • les communications et publications des doctorants ;
  • la stratégie des langues (que faire de l’anglais ? du japonais ? etc.)

  • * À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

    Rencontres autour de la traduction franco-japonaise (séance n° 8)


    en japonais sans traduction
    mercredi 20 février 2019 / 18h30 – 20h00
    Bibliothèque de la Maison franco-japonaise
    TONAKI Yôtetsu

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    Cliquer sur l'image pour plus d'informations.



    Invité : TONAKI Yôtetsu
    Modératrice : MARUYAMA Ami (traductrice, rédactrice, ancienne responsable de la rédaction à la revue Furansu)

    La Bibliothèque de la Maison franco-japonaise organise une série de rencontres avec des traductrices et traducteurs d’ouvrages de fiction (littérature, BD, manga) ou de sciences humaines et sociales.

    Pour cette huitième séance, nous accueillons Monsieur TONAKI Yôtetsu, chercheur, enseignant et traducteur en philosophie française et pensée sociale.

    Profil :
    TONAKI Yôtetsu est actuellement maître de conférence à l’université Keio, faculté de commerce.
    Après des études à la faculté des sciences sociales de l’université Hitotsubashi, il obtient un master en sciences sociales à l'université de Tokyo, faculté d'arts et de sciences, et un doctorat en philosophie politique à l’université Paris 7 Diderot, pour lequel il a obtenu une bourse. Il étudie la philosophie française et la pensée sociale, avec un intérêt particulier pour le philosophe juif Emmanuel Levinas.

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    Principaux ouvrages :
    Owarinaki Derrida, (collab.) Hosei University Press, 2016.
    Catastrophe kara no tetsugaku : Jean-Pierre Dupuy o megutte, (collab.) Ibunsha, 2015.
    Et beaucoup d’autres.

    Principales traductions :
    Gérard Bensussan, Le temps messianique : temps historique et temps vécu, (trad. collab.) Hosei University Press, Universitas series, 2018.
    Grégoire Chamayou, Théorie du drone, Akashi shoten, 2018.
    Claude Lefort, L'invention démocratique : les limites de la domination totalitaire, (trad. collab.) Keiso shobo, 2017.
    Jacques Derrida, Le dernier des Juifs, Miraisha, 2016.
    Emanuel Levinas, Œuvres complètes, Tome 1-3, (trad. collab.) Hosei University Press, 2014-2018.
    Et beaucoup d’autres.

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    Date : mercredi 20 février 2019, de 18h30 à 20h
    Lieu : Bibliothèque de la Maison franco-japonaise
    en japonais sans traduction

    Participation sur inscription, nombre de places limité à 20.
    Merci de vous inscrire par mail en précisant vos nom, contact (numéro de téléphone, adresse mail) et affiliation (si vous en avez). Vous pouvez nous envoyer préalablement vos questions pour Monsieur TONAKI Yôtetsu, nous les lui transmettrons.

    Inscription et renseignements : Bibliothèque de la Maison franco-japonaise
    Tel : 03-5421-7643 Fax : 03-5421-7653
    Mail : biblio@mfj.gr.jp
    Ouverture : du mardi au samedi, de 13h à 18h

    * À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

    Lunch Seminar on Japanese Economy and Society

    Intergenerational Transfers and Inheritance Tax in Japan


    en anglais sans traduction
    vendredi 22 février 2019 / 12:30 - 14:00
    Room 601
    KITAMURA Yukinobu (Hitotsubashi University)

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    This paper explores the amount of intergenerational transfers in Japan, including bequests and gifts, and provides some implications for inheritance and gift taxes. Piketty’s (2011)’s methodology is employed to estimate annual intergenerational transfers. We found that annually, about 80 trillion yen are transferred, of which 48 trillion are inheritance transfers and 32 trillion yen are gift transfers. In addition, we investigate the inheritance and gift tax systems in Japan. In doing so, we estimate the elasticity of taxable bequest transfers with respect to the net-of-inheritance tax rate, which falls in the range of 0.077–0.114. Fairly low elasticity implies that the current top inheritance rate of 55% is justifiable. Nevertheless, that tax rate is based on macro (aggregate) time-series data. Hence, studying it requires the solid analysis using microdata from the National Tax Agency of Japan. Doing so forms the basis for future research.


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    Profile
    After studying at Keio University and at the University of Pennsylvania, Yukinobu Kitamura specialized on household saving and bequest behaviour for his PhD in economics at the University of Oxford. He then became economist at the Organization for Economic Cooperation and Development (1988-1991) and at the Bank of Japan (since 1991). He joined academia as Guest Associate Professor at Keio University in 1996 and Associate Professor of Economics at Hitotsubashi University in 1999. Since 2002, he is Professor of Economics at Hitotsubashi University and Visiting Professor at Keio University.


    Speaker: KITAMURA Yukinobu (Hitotsubashi University)
    Moderator: Jean-Pascal BASSINO (UMIFRE 19 - MFJ)
    Organization: UMIFRE 19 - MFJ
    Co-organization: CCI France Japon

    In English without translation

    * À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

    Médias et espace public : à qui appartiennent les médias ?

    [ Colloque ]

    avec traduction
    mercredi 27 février 2019 / 13h30 - 18h
    auditorium
    Cyril LEMIEUX (EHESS), FUJIYOSHI Keiji (univ. Ôtemon Gakuin), KIN Ei (univ. Kansai), Modérateur : SHIRATORI Yoshihiko (univ. de Kôbe)
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    Cliquer sur l'image pour plus d'information.

    *Entrée libre

    Programme
    13h30-13h40 présentation du colloque
    13h40-15h40 Cyril LEMIEUX(EHESS) Chasse aux fake news: une panique morale?
    15h40-15h50 pause
    15h50-16h50 interventions
    FUJIYOSHI Keijii (univ. Ôtemon Gakuin) What remains unshared in the age when anyone can be source of information
    KIN Ei (univ. Kansai) Relations entre "mémoire" et "enregistrement" à l'âge de "post-vérité"
    16h50-17h10 commentaire par Cyril LEMIEUX
    17h10-18h discussion générale

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    Profil

    Cyril Lemieux est sociologue, directeur d’études à l’EHESS et directeur du LIER. Il enseigne à l’EHESS et à Sciences po Paris. 
    Ses travaux sont consacrés aux journalisme, processus de médiatisation et complotisme, Blaming Studies, Etat et classes populaires, rapports entre sciences sociales et idéologies, analyse grammaticale de l'action.
    En marge de ses travaux, il tente de promouvoir la sociologie dans les médias. Dans cette perspective, il a tenu des chroniques régulières au Monde.fr, à France-Culture et à Libération, dont certaines ont été regroupées en ouvrages (Un président élu par les média s? 2010 ; La sociologie sur le vif, 2010 ; Sociographic, illustré par le street artiste Saint-Oma, 2016).



    Résumés :
    Chasse aux fake news: une panique morale?
    Cyril LEMIEUX(EHESS)

    De l’essor de l’imprimerie au début du XVIe siècle à la révolution numérique aujourd'hui, un mouvement pluriséculaire de perte du monopole des élites lettrées sur la production et la diffusion des savoirs a engendré de leur part, à échéances régulières, des inquiétudes et des critiques. Ces dernières années, l’apparition de catégories comme « post-vérité », « théorie du complot » ou « fake news » témoigne de ce type de réactions. Cela doit attirer notre attention sur le fait que si la façon dont l’information est désormais produite et publiée dans nos sociétés, y créé indubitablement des problèmes, toutes les solutions actuellement proposées pour les réguler sont loin d’avoir les mêmes conséquences pour la défense de l’idéal démocratique.

    De la non-diffusion des informations à « l’ère de la diffusion intensive » Keiji Fujiyoshi (univ.Otemon Gakuin)
    L’essor d'Internet et des appareils numériques a permis une « diffusion intensive des informations » par tous, souvent vue d’un bon œil. Ce sont notamment ces échanges d’informations qui ont aidé des mouvements populaires tels que le Printemps arabe et Occupy Wall Street à s’emparer du pouvoir social. Parallèlement à cela, nous assistons à de plus en plus de mensonges d’État sur l’histoire officielle, et l’histoire orale se met à rivaliser avec l’histoire écrite ; le récit dépasse les faits. Cette situation nous amène à questionner « l’histoire du pouvoir » en nous interrogeant sur une « reconnaissance commune du peuple ». Cette présentation traitera des informations qui restent à partager, deleur gestion, et de la compréhension fondamentale du pouvoir de l’État sur cette question.



    Relations entre « mémoire » et « enregistrement » à l’âge de « post-vérité » KIN Ei(univ. du Kansai)
    Aujourd’hui, grâce à l’essor des technologies d'enregistrement, nous assistons à un afflux de « témoignages objectifs » du passé. Cependant, l'émergence de catégories telles que « post-vérité », « théorie du complot » ou « fake news » semble indiquer la supériorité des « mémoires subjectives » des peuples sur ces « enregistrements objectifs ». Cette situation nous amène à réfléchir sur la production, l’accumulation et la diffusion des informations. Dans cette optique, cette présentation se concentrera sur une analyse comparative du constructivisme et du réalisme dans les mémoires.



    Organisation : Groupe de recherche « Quels renouvellements pour la discipline sociologie ? À partir de la sociologie durkheimienne » (JSPS KAKENHI Grant Number 15H03409), JSPS « Études sur l'orientation académique de recherches », Société Japono-Française de Sociologie, Japanese Association for Durkheimian Studies

    Co-organisation : UMIFRE 19 - MFJ

    Avec traduction consécutive

    * À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

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