Maison Franco-japonaise: 日仏会館 Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (Umifre 19, MEAE-CNRS)

Langue:JA / FR


Agenda

décembre 2017

Journée francophone de la recherche


en français sans traduction
vendredi 01 décembre 2017 / 9h30−18h30
Auditorium
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Informations & programme  : http://www.sciencescope.org/JFR2017

Sciencescope, l’association des étudiants et chercheurs francophones au Japon, en partenariat avec l'Ambassade de France au Japon, le bureau français de la Maison franco-japonaise (MFJ, UMIFRE 19, MEAE-CNRS), le bureau de Tokyo du CNRS (Asie du Nord), la Chambre de Commerce et d’Industrie Française au Japon (CCIFJ) organise la Journée francophone de la recherche (JFR).
JFR 2017 a lieu le vendredi 1er décembre 2017, à la Maison Franco-Japonaise (Ebisu, Tokyo).

Depuis 1997, cette rencontre annuelle réunit la communauté des chercheurs et étudiants francophones établis au Japon, toutes disciplines et nationalités confondues. L’objectif de cette journée est de créer un moment convivial et propice aux échanges autour des sciences (exactes, expérimentales, humaines, sociales, etc.) et de la technologie. Elle permet aux chercheurs, étudiants, ingénieurs, institutionnels, représentants d'entreprise, associations ou toute personne intéressée de se rencontrer et de discuter de leurs activités au Japon, pour susciter projets et collaborations.

L’inscription est gratuite et obligatoire et peut se faire dès maintenant en ligne via le site web de JFR 2017, jusqu’au mercredi 29 novembre 2017
http://www.sciencescope.org/jfr2017/inscriptions

Organisation : Sciencescope, Ambassade de France au Japon, Bureau français de la MFJ, Bureau régional CNRS Asie du Nord, CCIFJ

Partenariat : ABSCIF, ABC

* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

Lunch Seminar on Japanese Economy and Society

Japan’s foreign policy toward developing countries


en anglais sans traduction
mardi 05 décembre 2017 / 12:30 - 14:00
Room 601
DAIMON Takeshi (Waseda University)
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In 2015 a newly announced Japanese International Cooperation Charter, adopted by the cabinet to replace the Official Development Assistance Platform of 2003, was the object of public attention. Historically, Japan began its programme of overseas economic cooperation in the 1950s and became one of the top donors through much of the 1980s and 1990s. With the emergence of China as Asia’s new dominant economic and military power, Japan has lost its competitive edge in international cooperation, despite being known previously as a catalyst for the economic development of emerging economies that never interfered with local politics no matter how authoritarian. Indeed, Japan was the first nation to resume assisting China after the Tiananmen Square massacre of June 1989 and was also the first nation to resume operations with India and Pakistan after their nuclear tests in the 1990s. These actions were criticised by Western donors. Recently, however, with Prime Minister Abe’s emphasis on “values-based diplomacy”, including the “rule of law” as its top agenda, the non-interference principle of Japanese foreign assistance has been replaced with a more proactive position. The new platform explicitly recognizes this point. Has Japan’s stance on foreign aid shifted towards a liberal paradigm or is this the result of a political calculation by the Abe government? 


Profile
Takeshi Daimon is a professor of economics and law at Waseda University, Tokyo. He received his MA and PhD in economics (Yale and Cornell Universities) and holds a law degree (JD) from the University of Tsukuba. He has also spent time at the Paris Institute of Political Studies (Sciences Po) as a student and visiting scholar. Prior to joining academia, Dr Daimon was an economist at the World Bank working on infrastructure development and poverty alleviation for Middle Eastern and African countries. In his 30-year experience as a development practitioner he has visited and consulted 70 less-developed countries. His current research interests include law and economics from a development perspective, the economic analysis of peace-building in war-driven countries, and the administrative reforms of Japan’s foreign assistance policy. He also introduced and translated Amartya Sen’s seminal book Identity and Violence for a Japanese audience.

Moderator: Rémi SCOCCIMARRO (UMIFRE 19 – MFJ)
Organization: Bureau français de la MFJ
Co-organization:
CCI France Japon.

* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

Cycle de conférences « Études japonaises, nouvelles approches »

Présentation des recherches 2017-2020 Institut français de recherche sur le Japon


en français sans traduction
mercredi 06 décembre 2017 / 18h – 20h30
salle 601
Sophie BUHNIK (géographie, urbanisme), Mathieu CAPEL (histoire du cinéma), Guillaume CARRÉ (histoire), Rémi SCOCCIMARRO (géographie)
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Les axes de recherche ont été renouvelés depuis septembre 2017 pour ouvrir de nouveaux horizons tout en tenant compte à la fois des pistes explorées durant les années précédentes et des projets portés par les membres récemment affectés à l'unité en sciences sociales et humaines. Un accent plus particulier est porté sur les expertises concernant la période contemporaine, notamment autour de différents sous-axes liés à la géographie et aux études culturelles (littérature et cinéma). La plupart des travaux sont menés en collaboration avec des partenaires des universités japonaises, de même qu'avec différents soutiens institutionnels, notamment du CNRS, de l'Institut français, du Service culturel de l'Ambassade de France au Japon, de programmes spécifiques de recherche tels que l'INCAS.

Les chercheurs de l'UMIFRE 19 présenteront leurs travaux qui s'articulent autour de trois axes :

-    Axe I : Environnement, espaces, populations, sous la responsabilité de Rémi Scoccimarro.
Quelles sont les conditions, les modalités et les répercussions humaines de la reconstruction des régions du nord-est du Japon frappées par le séisme du 11 mars 2011 ? Il s'agit d'interroger notamment les enjeux politiques, économiques, sociaux et environnementaux des projets locaux de production d'énergies renouvelables accompagnant les programmes de reconstruction, avec une attention particulière pour les usages actuels de la notion de résilience. En parallèle, sera menée l'étude des recompositions démographiques et morphologiques qui caractérisent aujourd'hui les métropoles japonaises.

-    Axe II : Conditions de la culture moderne et contemporaine - Patrimoine et invention (XXe-XXIe s.), sous la responsabilité de Cécile Sakai et de Mathieu Capel.
Il s'agit d'examiner, dans une perspective comparative inter-médiatique, les conséquences de l'émergence d'une scène culturelle globale et numérisée sur les structures, les conditions de la création et de la réception, les relations entre acteurs. On s'intéressera plus précisément aux champs de la traduction et de l'édition d'une part, de l'image et du cinéma depuis les années 1980 d'autre part. À partir de l'observation du terrain japonais, du recueil de données et de documentations, on tentera d'esquisser des modèles d'interprétation, qui pourraient servir dans des approches comparatives en études culturelles.

-    Axe III : Trajectoires, inégalités, sociétés en mouvement, sous la responsabilité de Sophie Buhnik et de Guillaume Carré.
Cet axe interroge la formation des inégalités économiques, sociales et territoriales au Japon depuis le XIXe siècle. Il se focalise ainsi sur les trajectoires résidentielles des habitants des espaces périurbains en dévitalisation depuis les années 1990, sur les inégalités d'accès aux ressources en commerces et en services selon les territoires, ainsi que sur les transitions qu'ont connues les villes du Kansai entre 1850 et 1940, à travers l'évolution des communautés de quartier (et de leurs notables) à Ôsaka. Une attention particulière sera portée à l'étude des processus.

Modératrice : Cécile SAKAI (UMIFRE19 - MFJ)

Organisation : Bureau français de la MFJ.


* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

MANGA ! France Japon une fascination partagée


avec traduction simultanée
samedi 09 décembre 2017 / 18h – 19h45
Auditorium
MATSUMOTO Taiyô (mangaka), Thibaud DESBIEF (traducteur mangas), Ilan NGUYEN (Tokyo University of Arts), YONEZAWA Shinya (Fondation PAPIER)
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*Inscription close

Modératrice : Cécile SAKAI (UMIFRE 19 - MFJ)
Organisation : Bureau français de la MFJ
Collaboration : Fondation PAPIER

La conférence sera suivie du vernissage de l'exposition dans la galerie "L’HOMME QUI DESSINE. L’univers de Jirô Taniguchi".


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Cliquez sur l'image pour plus d'information

Exposition
"L’HOMME QUI DESSINE. L’univers de Jirô Taniguchi"

Samedi 9 – vendredi 22 décembre, de 12h à 19h (mardi-vendredi), de 11h à 18h (samedi-dimanche)
Galerie de la MFJ

Organisation : Fondation PAPIER

Co-organisation : Bureau français de la MFJ
Parrainage : Ambassade de France au Japon/IFJ
Collaboration : Kodansha, Shueisha, Shogakukan, Fusosha, Futabasha, le Bureau des Copyrights Français

* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

Séminaire de méthodologie

Séminaire doctoral


en français sans traduction
mardi 12 décembre 2017 / 18h – 20h
salle 601
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Maison franco-japonaise
Institut français de recherche sur le Japon UMIFRE 19
Séminaire doctoral


Ce séminaire mensuel s'adresse principalement aux doctorants francophones en sciences humaines et sociales, mais demeure également ouvert aux étudiants de Master ou autres jeunes chercheurs. Organisé par des étudiants et pour des étudiants, encadré par le directeur et les chercheurs de la Maison franco-japonaise, il s'agit d'un espace dédié à la présentation de travaux de recherche, quel que soit leur stade d'avancement, permettant de discuter collectivement des problèmes méthodologiques rencontrés tout au long du processus d'élaboration de la thèse.
Se déroulant sous la forme d'exposés suivis d'un échange avec la salle, le séminaire constitue un entraînement à la prise de parole en public, à la présentation claire et adaptée de son sujet, à la maîtrise des outils logiciels de projection. Les participants de l'auditoire bénéficient quant à eux de l'expérience de leurs collègues et sont conviés à s'interroger sur des questions de méthode qui leur sont propres. Ils profitent, en outre, de connaissances et résultats souvent encore inédits de la recherche sur le Japon.
Chaque séance est animée par un des membres de l'équipe coordinatrice. Elle est consacrée d'abord, pendant environ 30 minutes, à une mise en commun des connaissances sur un aspect pratique de la formation doctorale et à un échange d'informations entre toutes les personnes présentes (annonces diverses, espace de questions libres, etc.). Puis, deux intervenants présentent leurs travaux : ils disposent chacun de 45 minutes en tout, dont 20-25 minutes de présentation orale, le reste du temps étant dédié à la discussion collective.
Chaque présentation doit comprendre l'explication de la problématique, un bref état des lieux critique de la recherche, les sources utilisées, une explication sur le choix du sujet et la manière dont l'exposé du jour s'insère dans la thèse, ainsi qu'éventuellement un plan de la thèse, et les difficultés rencontrées le cas échéant.

Le séminaire doctoral ne nécessite pas d'inscription préalable.
Pour prendre contact avec l'équipe organisatrice, veuillez écrire directement à l'adresse : doctorantsmfj [ajouter @gmail.com].

La séance aura lieu le mardi ​12 décembre 2017 de 18h00 à 20h00 en salle 601 de la MFJ (3-9-25, Ebisu, Shibuya-ku, Tôkyô, 150-0013 ; 6e étage).

Nous aurons ensuite le plaisir d’écouter les interventions de :
Marilène​ ​KARAM,​ ​doctorante​ ​en​ ​histoire​ ​à​ ​l’Université​ ​de​ ​Tokyo​ ​des​ ​langues​ ​étrangères

Constitutionnalisme​ ​dans​ ​l’Empire​ ​ottoman​ ​et​ ​au​ ​Japon,​ ​1860s-1880s,​ ​une​ ​approche​ ​globale

Le 19ème siècle a parfois été surnommé l'âge du constitutionnalisme (Grotke & Prutsche,2014) en raison de l’ampleur que prend la question des constitutions au cours du siècle dans le monde. Si les débats constitutionnels évoluent au cours de la période, ils restent étudiés en termes normatifs et généalogiques, dans le cadre des constructions nationales. Les empires tels que l’Empire ottoman ou la Chine sont perçus comme voués à l’échec car fondamentalement non-nationaux, et la réussite de la Constitution de Meiji de 1889 au Japon devient un modèle pour​ ​le​ ​reste​ ​du​ ​monde.
Ma recherche se concentre sur la période 1860-1880, au cours de laquelle les idées constitutionnelles entrent dans le débat public dans l'Empire ottoman et au Japon. C’est notamment l’époque de la première expérience constitutionnelle de l’empire (1876-1878) ou du mouvement pour la liberté et les droits du peuple au Japon (1874-1882 environ). Dans l'idée de questionner l’approche généalogique, j’inscris la comparaison de la formation de ces débats dans des dynamiques globales qui expliquent et contextualisent l’appropriation des idées constitutionnelles au cours de la période d'une part, et qui permettent d'analyser ces questions dans l’empire ottoman et au Japon comme des études de cas de la formation d’un concept global de « constitutionnalisme » dans le dernier quart du 19ème siècle, d'autre part. Cela pose des problèmes méthodologiques et historiographiques que j’aborderai avant de présenter mes sources​ ​et​ ​la​ ​manière​ ​dont​ ​j'envisage​ ​de​ ​structurer​ ​la​ ​thèse.

Et​ ​de​ ​:
Coline PEPIER-PONTET, doctorante en Études Japonaises à l’Université Lyon 3, actuellement en​ ​échange​ ​à​ ​l’Université​ ​de​ ​Keio

La peinture figurative au Japon depuis les années 1990 au milieu des années 2000 : du repli identitaire aux questionnements métaphysiques, les réponses de l'expression artistique face aux mutations​ ​de​ ​la​ ​société

Le succès international du plasticien Murakami Takashi au début des années 2000 propulse sur le devant de la scène artistique mondiale un ensemble de jeunes artistes dont les travaux, principalement figuratifs, puisent leur inspiration dans la culture populaire contemporaine. Les œuvres de cette tendance, singulières et riches sur les plans graphique et thématique, se présentent comme une importante source d’informations sur la société et les états d’esprit de leur époque. Apparues dans une période unique de l’histoire du Japon moderne, marquée par l’éclatement de la bulle économique et d’importantes mutations sociétales à l’échelle nationale comme mondiale, elles soulèvent diverses problématiques liées à ce contexte ; elles interrogent la possibilité d’une spiritualité dans les sociétés modernes, la définition de l’identité de l’humain dans​ ​le​ ​contexte​ ​contemporain,​ ​ou​ ​encore​ ​le​ ​rôle​ ​du​ ​masculin​ ​dans​ ​le​ ​Japon​ ​du​ ​XXIème​ ​siècle. Dix ans après l’apogée du mouvement « Superflat », il nous semble possible et nécessaire de revenir sur cette époque de la figuration japonaise, afin d’en comprendre la nature les enjeux réels. Au croisement de l’histoire des arts et de la critique de l’imaginaire, notre analyse nous permettra une réflexion sur l’évolution des préoccupations et des idées au début du XXIème siècle, à travers l’exemple japonais, ainsi qu’une compréhension nouvelle de la place de la peinture​ ​figurative​ ​dans​ ​la​ ​création​ ​artistique,​ ​au​ ​Japon​ ​et​ ​dans​ ​le​ ​monde.
Thématique de la présentation : A travers une présentation du sujet, de la problématique et des premiers résultats de recherche, nous aborderons la question de la composition du corpus ainsi que​ ​nos​ ​interrogations​ ​sur​ ​la​ ​constitution​ ​du​ ​plan​ ​de​ ​la​ ​thèse.

* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

Albert Kahn et le Japon


en japonais sans traduction
samedi 16 décembre 2017 / 15h – 17h
salle 601
MATSUMOTO Shinji (Ex-dir.du Bureau des nouvelles technologies au service de la Culture à l’UNESCO)
Discutant: Mathieu CAPEL (UMIFRE19-MFJ)


Depuis son inscription au titre des monuments historiques en décembre 2016, le Musée Albert Kahn, situé à Boulogne-Billancout en proche banlieue parisienne, accueille d’importants travaux de rénovation menés par l’architecte japonais Kuma Kengo. C’est l’occasion pour Matsumoto Shinji, ancien directeur du Bureau des nouvelles technologies au service de la culture de l’UNESCO, de présenter la figure du banquier philanthrope Albert Kahn, trop méconnue au Japon comme en France.
(En japonais sans traduction)

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Organisation : La société franco-japonaise des bibliothécaires et des documentalistes, Bureau français de la MFJ

* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

Regard inédit sur les visages contemporains de la mission.
Maurice Ducreux : prêtre au travail et chercheur en aménagement et urbanisme (1924-1985)


en français avec traduction
jeudi 21 décembre 2017 / 18h – 19h45
salle 601
Maryvonne Prévot (univ. de Lille 1)

Historienne de formation, le fil rouge de ce séminaire sera l'ouvrage issu de mon habilitation à diriger les recherches en aménagement et urbanisme. Il est fondé sur la découverte d'archives inédites et intitulé : Catholicisme social et urbanisme. Maurice Ducreux et la fabrique de la Cité (1924-1985), PUR, 2015.
Prêtre rattaché à la Mission de France de 1950 à sa mort, Ducreux fut successivement membre fondateur et cadre dans le Bureau d'Études et de Réalisations Urbaines (BERU) : il s'agit du plus influent bureau d'études privé en aménagement et urbanisme des années 1950 aux années 1970, au rayonnement international. Puis Ducreux fut brièvement membre du Parti communiste (1973-1977) et chercheur contractuel en sciences sociales appliquées au sein de l'Ecole Spéciale d'Architecture de Paris.
Cette recherche se place ainsi délibérément à l'intersection d'histoires jusqu'ici pas ou peu mêlées, que je m'efforce ici d'articuler : d'une part, celle des recompositions religieuses et militantes  - au sens associatif et partisan - dans la France des Trente Glorieuses ; d'autre part, celle de la fabrique de la Ville et des territoires - au sens des structures, des outils, des procédures, des techniques et des doctrines. Se chevauchent et interagissent alors projets militants, projets de réforme de l'Etat et programmes scientifiques de connaissance de la société et de ses réalités urbaines.
Ce maëlstrom donne naissance  à un véritable milieu professionnel dont les prestations vont se généraliser et se standardiser, tandis que les sources de financement vont se mélanger et les acteurs se déployer, d'une structure à l'autre, et du monde religieux au monde profane. Ce chassé-croisé de compétences et d'engagements a pour effet d'estomper les différences et les origines. Maurice Ducreux fut donc ce que les sociologues appellent un « marginal sécant », quelqu'un qui a un pied dans deux mondes différents. Suivre la trajectoire de Ducreux permet donc de cerner au mieux la constitution du milieu professionnel de l'urbanisme, en France mais aussi en Belgique et en Afrique noire francophone. Cela révèle simultanément une archéologie, au sens de Michel Foucault, des pratiques professionnelles en aménagement et urbanisme.

Organisation : Bureau français de la MFJ

* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

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