Maison Franco-japonaise: 日仏会館 Institut français de recherche sur le Japon à la Maison franco-japonaise (Umifre 19, MEAE-CNRS)

Langue:JA / FR


Agenda

juin 2016

La Nouvelle-Calédonie au cœur de sa propre histoire

[ Conférence ]

en français avec traduction simultanée
mardi 07 juin 2016 / 18h – 20h
Auditorium
Alban BENSA (EHESS), Sébastien LEBÈGUE (photographe)
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À propos de la Guerre kanak de 1917 en Nouvelle-Calédonie.  Pour une anthropologie historique, politique et dialogique.
Conférencier
: Alban Bensa (anthropologue, EHESS)

La guerre qui sévit en Europe et aux portes de l'Asie entre août 1914 et novembre 1918 offrit bien des opportunités inattendues. En divers endroits de la planète, de nombreuses populations malmenées par les entreprises coloniales occidentales cherchèrent à tirer profit de cette situation nouvelle. La France eut à faire face, au tournant 1917, à des mouvements indigènes contestant son autorité. En Nouvelle-Calédonie, la guerre contre la force coloniale, qui couvait déjà depuis plusieurs années, éclata sur la côte ouest de la Grande Terre. Elle fit 300 morts sur une aire qui comptait tout au plus 6 000 personnes, et laissa des traces profondes dont la situation actuelle est toujours l'héritière. C'est de cette guerre dont nous parlerons, en évoquant sa mémoire dans la culture kanak.
Car il existe une histoire kanak de la Guerre de 1917 et de la Nouvelle-Calédonie. Dans une sorte de chœur dont les partitions sont le fait de lettrés kanak, dans des récits, poésies, chants, sont convoquées des voix qui composent ensemble un même chant général que nous pourrions baptiser « chant de la décolonisation de la Nouvelle-Calédonie ». Cette histoire est savante en ce qu'elle s'appuie sur la mémoire et les archives, littéraire puisqu'elle reconnaît au verbe poétique une capacité de contribuer à la connaissance, et explicitement politique parce qu'elle vient défier l'histoire élaborée par les Blancs. Elle la défie sur le plan des faits et de leur véracité. Quantité d'événements de la Guerre de 1917 se sont en effet ancrés dans le souvenir kanak sans figurer pour autant dans les archives militaires et judiciaires.
    En assumant leur idéal politique au cœur même de leur travail de mémoire historique, les Kanak montrent que la science aussi est relative aux pouvoirs qui la portent. Dès lors, afin de rééquilibrer les conceptions du passé, fallait-il que s'impose un savoir trop longtemps assujetti aux visées de la colonisation. Cette conférence présentera ce dossier et tentera de dégager les attendus méthodologiques et les conséquences théoriques d'une anthropologie résolument critique et contemporaine.

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Profil
Alban Bensa, né en 1948 à Paris, directeur d'études à l'EHESS (IRIS) spécialiste de la Nouvelle-Calédonie, ethnographe et chroniqueur de l'histoire du peuple kanak. Attentif à l'expression vernaculaire, il s'est attaché à recueillir et analyser des productions orales et narratives kanak en s'efforçant de les contextualiser. C'est ainsi qu'il a publié, le plus souvent en collaboration avec des érudits kanak, avec le linguiste français Jean-Claude Rivierre, puis l'historien néo-zélandais Adrian Muckle, de nombreux articles et ouvrages portant sur la pensée sociologique et historique mélanésienne.
Son expérience de terrain l'a conduit à reconsidérer la pratique de l'anthropologie dans le sens d'une meilleure prise en compte de la temporalité des faits sociaux et de l'implication volontaire des acteurs dans leur élaboration.



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Photographier la coutume kanak, présentation d'une démarche
Conférencier : Sébastien Lebègue (photographe)

La photographie documentaire obéit à une déontologie lié à la justesse du propos et au respect d'autrui. Dans la plupart des cas, le photographe doit également adapter sa démarche en fonction du milieu.
Photographier la coutume kanak obéit à cette éthique générale, et particulièrement au fait d'adopter une attitude liée au respect même des codes de cette culture.
Suivre les chemins de la coutume pour contacter les personnes, respecter une position autre que celle du meilleur point de vue, ou faire soi-même des actes coutumiers font partie des règles à suivre pour pouvoir être accepté parmi les clans et les familles et ainsi noter les moments les plus intimes.
En marge de l'exposition Coutume kanak présentée dans la galerie de la Maison franco-japonaise du 7 au 20 juin, Sébastien Lebègue parlera du projet et de sa démarche photographique.

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Profil
Photographe et dessinateur vivant à Tokyo au Japon depuis 2008
Représenté par l'agence Gamma-Rapho et l'agence Ana, membre de Tokyo-ga,  Directeur de Akamaru Photography - service photo portrait & corporate à Tokyo, Directeur artistique du magazine Éclectiques - membre de Freelance France Japon.


Modératrice : Sylvie BEAUD (UMIFRE 19-MFJ)
Organisation : Bureau français de la MFJ
Collaboration : EHESS, ADCK centre culturel Tjibaou

Exposition Coutume kanak dans la galerie de la MFJ du 7 au 20 juin


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* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

Les croyances populaires au Japon à travers les images d’Ôtsu : retour sur les recherches d’André Leroi-Gourhan

[ Conférence ]

en français avec traduction simultanée
lundi 13 juin 2016 / 18h00 – 19h30
Auditorium
Christophe MARQUET (INALCO, UMIFRE 19–MFJ)
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André Leroi-Gourhan à Nibutani (Hokkaidô),1938
Photo © Famille Leroi-Gourhan

Résumé
André Leroi-Gourhan (1911-1986), ethnologue et archéologue, est connu principalement pour ses recherches sur l'art pariétal paléolithique et il occupa à ce titre la chaire de Préhistoire du Collège de France à partir de 1969. Mais c'est par le Japon, où il séjourna de 1937 à 1939 comme boursier du  gouvernement japonais, que débutèrent ses recherches archéologiques et ethnologiques de terrain. Leroi-Gourhan résida principalement à Kyôto, où il se lia d'amitié avec Kawai Kanjirô, céramiste de la mouvance Mingei. Il s'attela à la collecte de plaquettes votives, d'images d'Ôtsu, de talismans, de gravures bouddhiques ou de jouets traditionnels, en vue d'une étude sur les représentations dans les croyances populaires. Il eut notamment recours à l'album de gravures de Kusunose Nichinen (1920), ainsi qu'à l'ouvrage de Yanagi Sôetsu (1929) sur les peintures d'Ôtsu, pour étudier cette imagerie populaire et constituer un « fichier des figurations japonaises », proposant une approche de ces matériaux différente de celle de l'histoire de l'art. Cette documentation devait servir d'iconographie à un ouvrage, Formes populaires de l'art religieux au Japon, auquel il travailla pendant la guerre, mais qui resta inachevé (le manuscrit en a été publié dans Pages oubliés sur le Japon, 2004). Leroi-Gourhan organisa en outre en 1947, au musée de l'Homme, la toute première exposition d'art populaire japonais en France, avec les objets réunis lors de ce séjour. Nous réfléchirons, à partir de sa collection et de ses écrits, à l'approche originale qu'il proposa des représentations dans les croyances populaires au Japon.

 
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Profil

Christophe Marquet est professeur des universités à l'INALCO et directeur français à la Maison franco-japonaise. Ses recherches portent principalement sur l'histoire de l'art et l'histoire du livre à l'époque pré-moderne et moderne (XVIIe-XIXe siècles) au Japon. Il a traduit et édité de nombreux albums de peintres d'Edo (Utamaro, Keisai, Hôchû, Hokusai, etc.). Il a dirigé récemment la publication de Marier texte et image : échanges franco-japonais dans l'édition (Bensei shuppan, 2015) et de Patrimoine et identités en Asie orientale (Ebisu, n° 52, 2015). Il a publié en 2015 un ouvrage sur les images d'Ôtsu, à partir d'un album de gravures de Kusunose Nichinen acquis par Leroi-Gourhan : Ôtsu-e. Imagerie populaire du Japon (Picquier, 2015), dont l'édition japonaise paraîtra en 2016 chez Kadokawa.    

 
Organisation : Fondation MFJ
Collaboration : Bureau français de la MFJ
Concours : Société franco-japonaise d’art et d’archéologie

Tarif : ¥1000, étudiants ¥500, gratuit pour les membres de la MFJ

* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

Séminaire doctoral

[ Séminaire de recherche ]

en français sans traduction
mardi 21 juin 2016 / 18h – 20h
salle 601
Maison franco-japonaise
Institut français de recherches sur le Japon
Séminaire doctoral



Organisé un mardi par mois, de 18h00 à 20h00, en salle 601, Maison franco-japonaise (3-9-25, Ebisu, Shibuya-ku, Tokyo). Contact : doctorantsmfj (ajouter @)gmail.com

Ce séminaire est destiné aux doctorants francophones en sciences humaines et sociales travaillant sur le Japon. Le but du séminaire est de permettre aux doctorants de présenter leurs travaux achevés ou en cours. A chaque séance, deux intervenants disposent chacun de 30 minutes de présentation orale, puis de 30 minutes sont dédiées à la discussion collective.

La prochaine séance aura lieu le mardi 21 juin 2016. Nous aurons le plaisir d'écouter :


Ignacio Quiros (docteur en religion et systèmes de pensée à l'EPHE) :
Sens et fonction de la notion de "koto" dans le Japon archaïque - Actes de parole, parole des actes -

Par le biais d'une analyse textuelle des deux premières grandes Chroniques japonaises, le Kojiki et le Nihon shoki, ce travail aura visé à reconstruire le champ sémantique de la notion de koto en japonais archaïque. Après nous être affranchi des interprétations modernes de type koto-dama (l'« esprit des mots »), nous avons entamé un examen poussé des cas de figure de plusieurs binômes ou trinômes koto-X comme koto-age, koto-muke, koto-yosashi, mi-koto-mochi, et d'autres, qui nous aura guidé vers la possibilité de penser ce koto comme un grand noyau de sens où des dimensions sémantiques comme « fait », « parole », « essence », « injonction », et « sincérité » s'organisent dans un ensemble cohérent. Cette même cohérence est assurée par la notion de « vérité », qui s'avère indispensable pour comprendre les rapports d'adéquation entre tous ces versants du koto, notamment entre ceux de « fait » et « parole. » La mise au point de quelques opérateurs heuristiques comme le « concept K » (le koto entendu dans tous ses versants, non seulement ceux les plus orthodoxes de « fait » et « parole ») et le « koto-wari » (un principe actif à caractère néguentropique, qui semble agir dans l'ombre tout au long de nos textes sources) nous aura aidé à mieux illustrer la grande fonctionnalité de la notion de koto en japonais archaïque. Une telle variété de sens concentrés dans un seul mot suggère que l'étude de ce dernier peut s'avérer utile pour comprendre certains aspects du champ épistémologique de ce contexte lointain du Japon archaïque.

Et

Stefan Heeb (Doctorant et assistant de recherches à l'Université de Genève / Chercheur invité à l'Université de Tokyo) :
Trajectoires de libéralisation: institutions socio-économiques et libéralité pensées à partir du cas du Japon

La libéralisation des institutions socio-économiques est considérée comme un des processus transformateurs majeurs de notre temps. Depuis le tournant vers des politiques publiques néolibérales dans les années 1970, les démocraties capitalistes de l'après-guerre ont toutes connu des épisodes de déréglementation, privatisation, retranchement de l'état social et autres. Le terme libéralisation, quant à lui, semble faire office de dénominateur commun pour cette variété de phénomènes. Ce qui rend ces derniers supposément d'un même genre est l'idée selon laquelle des mécanismes de marché y seraient libérés.
Dans mon projet de thèse, je vise à faire une contribution à ce champ de connaissance, lequel est important tant pour les sciences sociales que pour le débat plus large en raison de sa place centrale dans les politiques publiques. Pour ma présentation à la Maison franco-japonaise, je me concentrerai sur deux aspects, une analyse du concept libéralisation à partir des occurrences de changement ayant eu lieu dans divers champs institutionnels, et une examination de la trajectoire de libéralisation du Japon à la lumière d'une comparaison de pays d'Europe occidentale.
Dans la première partie, et après avoir illustré le phénomène de manière plus globale, je tenterai d'examiner le postulat d'uniformité des différents phénomènes dits libéralisants. A cette fin, j'analyse les données d'une base de données nouvellement construite qui répertorie les occurrences de changement dites libéralisantes (et délibéralisantes). Ensuite, dans la seconde partie, je retrace la trajectoire de libéralisation du Japon, en montrant sa diversité interne et en la contrastant à celle de pays d'Europe occidentale. Le cas du Japon est intéressant notamment en raison de son statut de pays capitaliste non-libéral que la littérature spécialisée lui a traditionnellement conféré.
En vue de solliciter les critiques constructives de l'audience pendant la deuxième demi-heure, je terminerai en tentant d'esquisser une conception de libéralisation qui sache intégrer le côté pluriforme du phénomène, tout en essayant de lui préserver une certaine valeur analytique.



* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

Renoir, trois points de vue

[ Colloque ]

en japonais sans traduction
samedi 25 juin 2016 / 14h – 17h
Auditorium
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Auguste Renoir, Bal du Moulin de la Galette, 1876, musée d'Orsay (Renoir : chef-d'oeuvres des musées d'Orsay et de l'Orangerie, 27 avril - 22 août 2016, The National Art Center, Tokyo) © Musée d'Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt / distributed by AMF

* Inscription close.



Quelle sorte de peintre était Auguste Renoir ? Était-il un peintre impressionniste ? Un magicien de la couleur ? Un maître de la peinture de genre représentant le XIXe siècle ? Il était sans doute un peu tout cela, et plus encore. Lors de ce colloque, nous croiserons trois points de vue afin de tendre vers un portrait réel de l’artiste.


Renoir et les maîtres
KAGAWA Kyoko, conservatrice, Bridgestone Museum of Art, Ishibashi Foundation

Stratégie de Renoir pour exposer ses œuvres
YOKOYAMA Yukiko, conservatrice adjointe, The National Art Center, Tokyo

Un aspect de la réception de Renoir au Japon
YASUI Hiroo, conservateur en chef, Mitsubishi Ichigokan Museum, Tokyo


Profils

YASUI Hiroo
Spécialiste de l'art moderne en France. Conservateur au Hiroshima Museum of Art (1994-97) et au Iwate Prefectural Art Museum. Conservateur en chef au Mitsubishi Ichigokan Museum, Tokyo.   
Commissiare de l’exposition Monet, les derniers œuvres : Hommage à Katia Granoff (2001-2002). Co-commissaire de l’exposition Jean Siméon Chardin, 1699-1779 (2012).

KAGAWA Kyoko
Spécialiste de l'art francais du XIXe siècle. Doctorante en histoire de l’art à l’université Gakushuin, conservatrice au Yamanashi Prefectural Museum of Art (2001-2011). Elle a publié Renoir (Kadokawa Art Selection, 2010).

YOKOYAMA Yukiko
Spécialiste d’art moderne en France. Conservatrice au Setagaya Art Museum de 2009 à 2011, doctorante à l’université de Tokyo (Culture et Représentation) [2009-2015], doctorante en histoire de l’art à l’université Paris Ouest Nanterre La Défense. Commissaire de l’exposition Naissance de l’Impressionnisme. Collections du musée d’Orsay (2014).


Discutant : SHIMADA Norio (prof. émérite, Jissen Women's Univ.)
Modérateur : TAKAHASHI Akiya (Mitsubishi Ichigokan Museum)
Organisation : Société franco-japonaise d'art et d'archéologie, Bureau français de la MFJ





* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.

Lunch Seminar on Japanese Economy and Society

Searching for Postwar Justice: Japanese War Crimes and Chinese Law, 1945-1990


en anglais sans traduction
mardi 28 juin 2016 / 12h30 – 14h00
Room 601
Barak KUSHNER (University of Cambridge)
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Abstract:
What happened after the Japanese empire collapsed in East Asia? Who took over and how? More importantly, how was order and a sense of justice restored? Using recently opened Chinese and Japanese government, diplomatic, military archives and personal diaries I trace the process of how BC class Japanese war criminals were tried throughout China. I first chart how Japanese rule was restructured on the continent and then detail the Chinese pursuit and prosecution of Japanese war crimes in China. In conclusion, I will demonstrate how competition between the Chinese Nationalists (KMT) and the Chinese Communist Party (CCP), themselves embroiled in civil war, sought to implement justice under the new banner of international law at the dawn of the Cold War. The way in which these trials were legally recorded and remembered in both China and Japan continues to play a role in contemporary politics, even today.



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Profile:
Barak Kushner is Reader in Modern Japanese History at the University of Cambridge and has a PhD in History from Princeton University. He has written three books: Men to Devils, Devils to Men: Japanese War Crimes and Chinese Justice (Harvard University Press, 2015); Slurp! A culinary and social history of ramen - Japan's Favorite Noodle Soup (Brill, 2012), awarded the 2013 Sophie Coe Prize for Food History; and The Thought War - Japanese Imperial Propaganda (Hawaii 2006). He recently finished a translation of Media, Propaganda and Politics in 20th-Century Japan (Bloomsbury Publishers, 2015), and co-edited a volume about Japan's lost decades with former Asahi Shimbun editor-in-chief, Funabashi Yoichi, entitled Examining Japan's Lost Decades (Routledge, 2015). In March 2013 he launched a 5-year European Research Council funded project, "The Dissolution of the Japanese Empire and the Struggle for Legitimacy in Postwar East Asia, 1945-1965" (www.warcrimesandempire.com)


Moderator : Arnaud NANTA (UMIFRE 19 – MFJ)
Org.: Bureau français de la MFJ
Co-org.
: CCI France Japon
* English without translation

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What are you afraid of?
(Portraits de femmes ayant vécu le féminisme)

[ Film documentaire ]

jeudi 30 juin 2016 / 18h – 20h
Auditorium

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Projection de film documentaire à l'occasion du colloque franco-japonais « La reconnaissance des marges, au cœur des dynamiques sociales en France et au Japon »

Elles n’avaient que 20 ou 30 ans lorsque débuta le mouvement de libération des femmes du début des années 70.
Face à leurs propres difficultés à vivre, elles ont osé dire « non ! » au monde auquel elles se confrontaient.
Elles ont depuis lors vécu avec acharnement un demi siècle, avec la forte volonté de porter tout le poids de la société et de leur responsabilité. Au soir de leur vie, elles expriment, plus que jamais, un féminisme plein de vitalité.
Qu’ont-elles donc à faire passer aux générations qui viennent ? Que cherchent-elles à transmettre ?

Ce documentaire, réalisé par Matsui Hisako, retrace, à travers une série d’interviews, l’itinéraire et le message de ces femmes qui ont fait le féminisme japonais.


Réalisatrice : MATSUI Hisako
Organisation : Fondation MFJ, Bureau français de la MFJ, Équipe « Populations japonaises » (INALCO)
Concours : Essen Communications Inc.

En japonais sous-titré en anglais

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