lundi 01 février 2016 / 18 h - 20 h | |
salle 501 | |
Sophie BUHNIK (univ. Paris IV), KOYANAGI Shun.ichirô (univ. Dokkyô) |
* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
mercredi 03 février 2016 / 18 h 30 – 20 h 30 | |
auditorium | |
Pierre MOURLEVAT, Ministre conseiller pour les affaires économiques (Ambassade de France) |
Le Ministère de l'Économie et des Finances affiche l'innovation comme une politique prioritaire. Une déclaration conjointe franco-japonaise a été promulguée pour faire de 2016 l'année de l'innovation. Quel est le contenu de la politique stratégique d'innovation de la France et du programme de partenarial industriel, académique et administratif? Le ministre-conseiller pour les affaires économiques de l'ambassade de France au Japon, Monsieur Pierre Mourlevat, présentera la manière dont la France envisage de coopérer avec le Japon. Profil: Pierre MOURLEVAT Diplôme de l'Institut d'Études Politiques de Paris, ancien élève de l'École Nationale d'Administration, M. Pierre Mourlevat a travaillé au ministère de l'Économie et des Finances, Direction des Relations Economiques Extérieurs (DREE) en tant que responsable des relations Union Européenne – pays en développement puis Union Européenne – Europe orientale. Il a aussi exercé les fonctions d'adjoint au chef des services de l'expansion économique en Corée, de délégué Promosalons pour la Corée, de chef du bureau Asie à la DREE, de conseiller du président de CNPF international, F.X. ORTOLI, pour les relations avec l'Asie, de chef des services de l'expansion économique en Thaïlande, au Laos, en Turquie (en résidence à Ankara), à Alger et aux Emirats Arabes Unis. Il a également été nommé ministre-conseiller, Inspecteur Général des Services Extérieurs à la DG Trésor, chef du service économique et directeur du bureau AFII à Tel Aviv. Depuis mars 2015, il est ministre-conseiller, chef du service économique régional pour la zone Japon, Corée, Australie, Nouvelle Zélande. Discutant : KATAOKA Susumu (Secrétariat du Cabinet) KATAOKA Susumu Diplômé en droit de l'université de Tokyo, M. Susumu KATAOKA a été successivement chargé de la politique commerciale, de la politique énergétique, de la politique en matière d'innovation ainsi que de secteurs spécifiques tels que le logement, les matériaux de construction et le textile, au ministère de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie. Il a été également premier secrétaire, puis conseiller pour les affaires économiques à l'ambassade du Japon en France. Depuis juillet 2014, il est conseiller au Secrétariat du Cabinet, chargé de la revitalisation économique du Japon. Org. : Groupe Économique Franco-japonais (Paris Club) Co-org. : CCI France Japon, Fondation de la MFJ, Bureau français de la MFJ Soutien : Ambassade de France au Japon Concours : La Société Franco-Japonaise des Sciences Economiques, La Société Franco-Japonaise de Gestion, France Alumni Frais de participation : Conférence-libre pour les membres organisateurs /1.000 yens pour les non-membres Réception-3.000 yen Inscription : Veuillez confirmer votre participation avant le 31 janvier 2016 via le site http://www.parisclub.gr.jp/event/2016-02-03-1.html Renseignements : bonjour[at]parisclub.gr.jp |
* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
lundi 15 février 2016 / 12:30 – 14:00 | |
salle 601 | |
YOSHIMI Shun.ya (Tokyo University) |
* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
mardi 23 février 2016 / 18 h - 20 h | |
salle 601 |
Maison franco-japonaise Institut français de recherche sur le Japon UMIFRE 19 Séminaire doctoral Ce séminaire mensuel s'adresse principalement aux doctorants francophones en sciences humaines et sociales, mais demeure également ouvert aux étudiants de Master ou autres jeunes chercheurs. Organisé par des étudiants et pour des étudiants, encadré par le directeur et les chercheurs de la Maison franco-japonaise, il s'agit d'un espace dédié à la présentation de travaux de recherche, quel que soit leur stade d'avancement, et de discuter collectivement des problèmes méthodologiques rencontrés tout au long du processus d'élaboration de la thèse. Se déroulant sous la forme d'exposés suivis d'un échange avec la salle, le séminaire constitue un entraînement à la prise de parole en public, à la présentation claire et adaptée de son sujet, à la maîtrise des outils logiciels de projection. Les participants de l'auditoire bénéficient quant à eux de l'expérience de leurs collègues et sont conviés à s'interroger sur des questions de méthode qui leur sont propres. Ils profitent, en outre, de connaissances et résultats souvent encore inédits de la recherche sur le Japon. Le séminaire doctoral est consacré chaque mois à deux intervenants qui disposent chacun de 30 minutes maximum de présentation orale, puis 30 minutes sont dédiées à la discussion collective. N'hésitez pas à faire circuler l'annonce de ce séminaire autour de vous, afin de le faire connaître auprès du plus grand nombre, en particulier des nouveaux arrivants. Veuillez noter également qu'il est envisageable de prendre en charge les frais de déplacement des doctorants ne résidant pas dans le Kanto dans le cadre d'une intervention au séminaire, dans la limite du budget annuel. Aussi, n'hésitez pas à proposer une intervention et à nous contacter pour de plus amples informations. Les personnes intéressées par le séminaire sont priées de bien vouloir contacter les coordinateurs du séminaire (contact : doctorantsmfj [ajouter at] gmail.com) Nous aurons le plaisir d’écouter : Cyrian PITTELOUD, doctorant à l’Université de Genève, en séjour de recherche à l’Université de Waseda. L’affaire d’Ashio : enjeux et problématiques de la recherche L’affaire d’Ashio (Ashio kōdoku jiken 足尾鉱毒事件) est généralement retenue comme la première pollution industrielle de grande ampleur du Japon. À la fin du XIXe siècle, la modernisation technologique de cette mine et son exploitation intense provoquent des dégâts considérables sur l’environnement. Fumées toxiques, déforestation, pollution des cours d’eau et à travers ceux-ci contamination des terres agricoles en aval affectent les départements de Tochigi et de Gunma. Ces dommages s’étendent progressivement à ceux de Saitama et d’Ibaraki. Dès la seconde moitié des années 1880, la population de la région organise un mouvement de protestation dont Tanaka Shōzō 田中正造 (1841 – 1913) est le plus célèbre représentant. Bénéficiant d’un large soutien qui rassemble des forces politiques très diverses, la contestation atteint son pic au tournant du siècle et se poursuit jusqu’à la veille des années 1910, avec une intensité variable. Le séminaire doctoral sera l’occasion de partager des réflexions sur mon travail de thèse en cours. J’en profiterai pour revenir sur les difficultés que je rencontre actuellement, notamment méthodologiques, ainsi que sur les problématiques autour desquelles j’articule mon travail. Au préalable, il me semble nécessaire de dépasser la perspective adoptée jusqu’ici par l’historiographie, qui accorde une place centrale à la figure de Tanaka, afin de mettre en avant d’autres acteurs de la contestation mais aussi en vue de proposer une lecture critique de l’influence que ce personnage pût avoir sur le mouvement. Ensuite, j’aimerais parvenir à combler le fossé séparant, d’une part, la littérature qui se concentre sur les problèmes de pollution et celle, d’autre part, consacrée à la modernisation de la mine ou aux conflits du travail dont elle fut le théâtre. Mon intention est de faire le lien entre ces deux mondes, que la recherche continue de considérer séparément : celui de la mine, site de la pollution, et celui de la région environnante exposée à ce phénomène. Et Sylvie BEAUD, docteur en ethnologie, associée au Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative (Nanterre) et au centre de recherche sur le Japon de la Maison franco-japonaise. Ébauche d’un projet de recherche sur le reiki et ses pratiquants Le reiki, tel qu’il est entendu aujourd’hui, est une méthode d’harmonisation des énergies par imposition des mains, comportant un versant « ascèse » et un versant « soin ». L’apprentissage de cette méthode se fait par niveaux dont chacun donne lieu à des initiations. À l’origine de cette méthode se trouve un dénommé Usui Mikao 臼井甕男 (1865-1926), qui aurait reçu cette énergie et compris qu’il pouvait l’appliquer pour guérir suite à une « révélation » sur le mont Kurama à l’issue d’un jeûne de 21 jours en 1922. Aujourd’hui, le reiki est pratiqué dans de nombreux pays et comporte deux branches principales, l’une japonaise, l’autre venue des États-Unis. Je souhaiterais soumettre à vos conseils l’ébauche de ce projet de recherche sur le reiki, encore très peu étudié en ethnologie, du moins en langue française. Étant ethnologue spécialisée en études chinoises, je reviendrai très brièvement sur mon parcours avant d’aborder les questions anthropologiques qui m’ont conduites à m’intéresser au reiki et de présenter le projet proprement dit, encore peu défini mais qui devrait porter sur la conception du corps et de l’homme en relation. |
* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
samedi 27 février 2016 / 14 h – 16 h | |
galerie | |
KITAMURA Yoshichika (collectionneur, chercheur) |
* À l'exception des séminaires fermés de recherche ou des événements exceptionnels requérant une inscription payante, l'accès aux manifestations de la MFJ est libre et gratuit. Prière de vous inscrire.
Agenda du Bureau Français > février 2016